Côte D’Ivoire : Ouattara, l’agent du Diable !
[Dossier éditorial du FDRC]
Le Chef d’état ivoirien, M. Alassane Dramane Ouattara est une énigme des temps modernes. Ses origines sont très ambiguës. Sa religion prête à confusion. Il soutient être un musulman mais dans les coulisses et en compagnie des grands de ce monde, tantôt il se présente comme un Bouddhiste tantôt un musulman. Aussi, cet homme fut initié aux pratiques secrètes et sataniques appelées les Francs-maçons. Tout son gouvernement est un groupe de mystiques et de francs-maçons. Le plus célèbre de ces francs-maçons est le Ministre d’état, Ministre de l’Intérieur, M. Hamed Bakayoko.
Cette loge secrète, les Francs-maçons ont pour pratiques, les anciennes pratiques égyptiennes bannies sous les pharaons. Cette pratique est celle du Dieu Mammon, le Diable ou le Satan. Ces loges secrètes ont résisté le temps et se sont installées à travers le monde. Plusieurs ramifications de ces loges égyptiennes anciennes ont vu le jour, tels Kabalah, la Rose Croix, les Illuminati et bien d’autres. Toutes ces loges tirent leur enseignement de l’ancienne Egypte.
Les membres de ces loges secrètes sont les grands décideurs de notre univers. Ils sont dans le domaine politique, les finances, les media, les multinationales et les industries d’armement. En clair, ce sont ces gens qui font et défont les Présidents et Chefs d’état dans le monde. Aux Etats Unis, cette loge, les Illuminati est très puissante à l’instar du lobby juif. Les deux entités décident de l’avenir des Etats Unis et du monde entier. Ils décident et désignent les Présidents et Chefs d’état selon leur obédience. Aucun Chef d’état ne peut accéder au pouvoir si ce dernier n’est pas un initié à la Croix Rose ou Fronts-Maçonnerie ou les Illuminati ou encore Kabalah. Ceux qui sont au pouvoir le sont par la seule volonté de ces mystiques. Ils dirigent le monde et ils imposent leur politique ou philosophie aux autres. De nos jours, leur philosophie est la promotion de l’homosexualité dans le monde. Ils offrent des millions de Dollars aux états africains afin de mettre sur pied des organisations pour la défense et protection des homosexuels et leur droit au mariage.
Le Chef d’état ivoirien, M. Alassane Dramane Ouattara, s’est fait passer pour un musulman bon teint afin d’attirer la sympathie des populations du nord à sa cause, celle de prendre le pouvoir dans un état autre que celui dont il est originaire. Pendant plus d’une dizaine d’années, il instrumentalisa les populations nordistes essentiellement musulmanes en créant en elles un sentiment de rejet par les populations du sud essentiellement chrétiennes.
Dans un souci de diabolisation des populations du sud, il inventa des crimes commis sur les nordistes comme ce fut le cas du charnier de Yopougon, Abidjan, Côte D’Ivoire. Les photos de ce fameux charnier furent présentées aux populations du nord, du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée afin de créer l’indignation et la révolte. Comme solution idoine, M. Ouattara lança une opération afin de fédérer tout le Mandingue et créer la Charte du Nord, une sorte de chapelets de droits et revendications des musulmans. La cible choisie fut les autorités d’Abidjan, les Chrétiens. Ils seront accusés de xénophobie, de génocides, épuration ethnique et autres crimes contre l’humanité. Ce fut la campagne de diabolisation contre les différents gouvernements dit chrétiens depuis M, Bédié, le Général Robert Guéï et le Président Gbagbo.
Le Président Gbagbo sera la plus grosse victime de cette machination satanique. Un coup d’état est préparé depuis le Burkina Faso voisin et exécuté dans la nuit du 18 au 19 Septembre 2002. Bien avant cette date, M. Ouattara tenta de prendre le pays par les armes en 2001. Il essayait de voir la force de frappe et de riposte de l’armée régulière ivoirienne, les Fanci. Il essuya une défaite mais cela lui permit d’avoir accès aux officiers et sous-officiers de l’armée régulière originaires du nord. Ces derniers seront recrutés sur la base de leurs patronymes et religion. Ils devaient être les yeux et les oreilles de M. Ouattara au sein de la grande muette. Ces soldats donnèrent toutes les informations secrètes au camp Ouattara en préparation pour l’attaque du 19 Septembre 2002. Le Président Gbagbo était en visite d’état en Italie et s’apprêtait à rencontrer le Pape Jean-Paul II.
L’attaque du 19 Septembre 2002 fut aussi un échec. Cependant, les rebelles nordistes, les mutins et déserteurs de l’armée régulière se replièrent sur la ville de Bouaké. L’armée régulière se lança à leurs trousses dès le retour précipité du Président Gbagbo. L’armée régulière avait la capacité d’anéantir cette mutinerie ou rébellion. Elle se trouvait aux portes de la ville de Bouaké, lorsque l’armée française leur demanda un sursis afin d’évacuer leurs ressortissants. En réalité, les autorités françaises ayant été informées de l’échec du coup d’état contre le Président Gbagbo, décida de venir en aide aux rebelles désemparés, sous équipés et apeurés d’être massacrés. Sur insistance de M. Ouattara et son épouse Dominique Nouvian Folloroux Ouattara, une juive française, le Président Chirac décida de créer un kyste au niveau de Bouaké. Les forces françaises ne sont plus jamais sorties de Bouaké. Elles ont plutôt installé des petites bases çà et là, empêchant l’armée ivoirienne d’en découdre avec les rebelles. Cette technique a permis aux rebelles de souffler, de se regrouper, de recruter et de s’armer en armes de dernière pointe. L’armée française débarquait des caisses d’armement soit à Bouaké ou au Burkina Faso. La France finança le recrutement des mercenaires occidentaux et africains afin de grossir le nombre insignifiant des mutins.
Aussi, sur le conseil d’un cadre et fils du nord, l’Ambassadeur Seïdou Elimane Diarra, deuxième Premier Ministre sous l’administration Gbagbo, les mutins s’organisèrent en une entité politique baptisée le MPCI, dirigée par l’actuel PAN Soro Guillaume. Les mutins seront aussi organisés en une entité militaire baptisée les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN). Désormais, les mutins ne seraient plus considérés comme des rebelles et déstabilisateurs, mais plutôt comme des activistes politiques défendant leurs droit d’existence. La communauté internationale (Grande Bretagne, France et Les Etats Unis d’Amérique) apporta leur soutien politique et militaire à ces rebelles. Les rebelles furent reçus par les grands de ce monde, souvent transportés dans les avions de l’ONUCI (Opération des Nations Unies en Côte D’Ivoire).
Toutes les résolutions onusiennes sur la Côte D’Ivoire avaient uniquement pour objectifs de punir les autorités ivoiriennes. La communauté internationale força le gouvernement Gbagbo à négocier avec les rebelles. Du jamais vu !
En réalité, cela n’est pas un fait nouveau. Les occidentaux l’avaient déjà expérimenté dans la crise zaïroise ou la rébellion contre le Maréchal Mobutu. Elle l’obligea à négocier avec le rebelle Désiré Kabila sur un navire de l’armée sud-africaine pendant la présidence de M. Nelson Mandela.
M. Ouattara joua la carte de la victime à fond. Il passa sur les chaines télé occidentales afin de diaboliser ses adversaires. Il passait pour le bon musulman, victime d’une politique d’exclusion. Il prétendait qu’il était musulman et cela l’empêchait de diriger son pays la Côte D’Ivoire. Ceci fut le plus gros mensonge des années 90.
M. Ouattara n’est pas originaire de la Côte D’Ivoire et aussi il ne fut jamais écarté de la gestion du pouvoir pour ses origines musulmanes. Il fut uniquement écarté de la gestion du pouvoir pour nationalité douteuse. Dans le monde entier, les états sont dirigés par les fils et filles du pays. Aucun état ne peut être dirigé par un étranger. Les constitutions de nombreux états y compris les états africains sont unanimes et formels sur l’identité du présidentiable. Il faut absolument être originaire du pays, des parents eux-aussi originaires du pays et dans certains cas sur des générations. Le cas Ouattara était diffèrent. Il n’avait aucun lien avec la Côte D’Ivoire. Il visita la Côte D’Ivoire dans les années 80 en qualité de ressortissant Burkinabè. Les archives sont encore disponibles.
Cependant, M. Ouattara prétendit qu’il fut la victime d’une chasse à la sorcière. Il soutenait qu’on lui niait sa citoyenneté ivoirienne pour des raisons politiques et religieuses. Ce qui ne fut pas le cas. Il servit des contre-vérités sur ses origines, ses ambitions politiques et sur ses adversaires politiques.
La diabolisation médiatique fut orchestrée par Mme Dominique Nouvian Folloroux Ouattara, bien introduite dans le milieu juif français et dans les media. RFI, France 24, BBC, CNN et bien d’autres chaines sont toutes rentrées dans la danse afin de « démontrer aux yeux du monde la laideur du régime Gbagbo, un régime totalitaire, xénophobe, anti-français et génocidaire ».
M. Ouattara n’est pas un bon musulman. Il ne l’a jamais été. Il ne s’est jamais rendu à la Mecque malgré sa fortune. Il n’a jamais construit une seule mosquée en Côte D’Ivoire. Il n’a jamais amélioré les conditions de vie des musulmans.
Le Hadj, fut la politique du Président Gbagbo. C’est cet homme d’état qui ouvrit les représentations diplomatiques en Arabie Saoudite et à Djeddah. C’est encore lui qui mit des millions de FCA pour le pèlerinage annuel des musulmans. C’est encore lui, qui distribuait le sucre et les moutons dans les mosquées pendant les fêtes musulmanes. Et pourtant, M. Ouattara continuait dans la bêtise humaine accusant son adversaire politique d’être islamophobe. Vraiment ridicule !
Pendant que les musulmans du monde jeûnaient, M. Ouattara était reçu dans des milieux où le champagne et autres boissons alcoolisées furent servis à gogo. Il ne s’empêchait même pas de prendre des coupes de champagne à ces occasions. Quelle hypocrisie !
M. Ouattara fut initié aux pratiques sataniques lors de son cursus universitaire aux Etats Unis d’Amérique. Les universités américaines pratiquent une sorte d’initiation satanique et humiliante afin d’appartenir à certains groupes sur le campus. Par exemple, on aura la fraternité Gama ou la fraternité Beta. Toutes ces fraternités ont emprunté des noms mystiques de l’ancienne Egypte. C’est la première initiation en attendant d’évoluer dans les plus grandes sociétés secrètes telles les Illuminati, les Francs-macons, Kabalah, la Rose Croix etc. Ce sont les décideurs de notre monde. En d’autres termes, M. Ouattara fut initié très tôt et faisait partie des personnes considérées comme des décideurs. C’est ce qui lui a permis d’avoir son premier poste au FMI.
La fraternité est une société mystique et secrète très solidaire. Ils se rendent des services quel que soit leur position géographique et ou race. Ils se protègent et s’entraident. Aucun membre de ces loges secrètes ne sera jamais en difficultés financières ou autre.
Ils peuvent installer un des leurs au pouvoir si ce dernier souhaite diriger une institution ou même un état. Dans le cas Ouattara, ils l’ont fait par le truchement des présidents Chirac et Sarkozy. L’apothéose fut le 11 Avril 2011.
Que devient la cause musulmane ?
Depuis le 11 avril 2011, la cause musulmane a disparu de l’agenda de M. Ouattara. Il n’a construit aucune mosquée soit au nord ou même au sud où les musulmans seraient victimes d’exclusion. Il ne s’est jamais rendu dans une mosquée. S’il se rendait dans une mosquée, c’était purement pour la propagande.
Le nord de la Côte D’Ivoire fut sous le contrôle des FAFN pendant une décennie. Cette zone est aussi appelée la zone Centre- Nord- Ouest ou CNO. Les rebelles installèrent une économie parallèle afin d’alimenter la caisse noire de leur mouvement, le MPCI. Ils exploitèrent illicitement et abusivement les ressources naturelles de cette zone. Le diamant de Tortilla, l’or, le bois de thèques, le cacao, le café et l’anacarde furent abusivement exploités et véhiculés vers le Burkina Faso. Le Burkina Faso, base arrière de la rébellion nordiste de M. Ouattara, autrefois pays sahélien, très pauvre et dépendant des aides financières des grandes institutions internationales pour son budget de fonctionnement, devient sous la rébellion nordiste, un véritable paradis fiscal. Tous les commandants ou seigneurs de guerre ivoiriens y investirent abondamment. Ils y ont des hôtels de luxe, des boites de nuit, des immeubles et des domaines prestigieux. L’argent ivoirien circule plus au Burkina Faso que ce n’est le cas en Côte D’Ivoire. Le Burkina Faso est aussi miraculeusement devenu un grand producteur mondial du cacao.
L’actuel nord de la Côte D’Ivoire fut totalement abandonné. Aucune réalisation. Aucune école, aucun hôpital, aucune route, bref absolument rien. Le nord est totalement démuni et les populations encore plus pauvres. Les fils et filles de la région préfèrent investir au Burkina Faso au détriment de leur région.
Dans un souci de contenter les populations, M. Ouattara inventa une nouvelle politique baptisée le Rattrapage ethnique, faisant la promotion des patronymes musulmans dans l’administration, l’armée, la Police, la Gendarmerie, la Douane, les media d’état et les institutions du pays. Aussi, il laissa libre champ aux ex commandants de la rébellion de s’enrichir. Il fermera aussi les yeux sur les détournements de deniers publics. Les ministres de M. Ouattara se donnent à cœur joie à la gabegie et à la corruption. Les marchés sont passés de gré à gré aux « investisseurs occidentaux ». Les sociétés d’état sont bradées à des francs symboliques aux occidentaux et souvent rachetées par le couple Ouattara et son entourage. Toute cette politique a pour objectif d’endormir ses militants ou sympathisants et dire qu’il est en train de rétablir la dignité du musulman. Il leur donne l’illusion d’être au pouvoir, d’être des décideurs et les véritables maitres de la Côte D’Ivoire. Il proposa un projet de loi sur le Code de la Nationalité et sur le foncier rural. Il accorda la nationalité ivoirienne aux étrangers par millions. Il leur accorda aussi des titres fonciers.
En ce qui concerne les titres fonciers, les étrangers ayant travaillé dans certaines plantations pendant des décennies ou générations devenaient de facto des propriétaires terriens.
Aussi, dès la chute d’Abidjan, des colons burkinabés se sont installés dans les régions forestières, massacrant les autochtones et annexant terres, plantations et habitations. Ils furent armés et protégés par les soldats de l’armée de fortune de M. Ouattara, les FRCI.
Ces colons, furent tous naturalisés sans même faire la demande expresse. Etant des ivoiriens de nos jours, le régime leur accorda des titres fonciers pour les terres, plantations et habitations illégalement occupées. En clair, il donna l’illusion aux musulmans de rétablir leur dignité. En réalité, tout ceci n’était que pure distraction.
M. Ouattara tient à son pouvoir. Il vit dans une psychose permanente de coups d’état. Il remplace sa garde rapprochée en moyenne trois fois par jour. Il a abandonné sa résidence construite à plusieurs milliards CFA du contribuable ivoirien à Cocody pour l’ile d’Assinie, transformée en un véritable bunker et un camp militaire. Les avions et hélicoptères sont interdits de survoler la zone sous peine d’être abattus par des missiles installés sur l’ile, un cadeau de la France Sarkozienne. Les ex commandants étant préoccupés à s’enrichir illicitement et sans forme de condamnation ou de poursuite judiciaire, s’empêchent de destituer le régime Ouattara.
Cependant, les choses vont de mal en pis pour les populations. La pauvreté a atteint le seuil de l’intolérable. Le chômage est passé de deux millions à 9 millions en l’espace de trois ans de mandat. Les hôpitaux sont sous-équipés et le personnel très démotivé. Les enseignants et autres fonctionnaires ont perdu leurs avantages sociaux acquis sous le gouvernement Gbagbo. L’inflation est vertigineuse et incontrôlable. Des familles entières mangent périodiquement.
Dans un souci purement propagandiste, il annonça un taux de croissance spectaculaire pour un pays sortant d’une crise armée de 10 ans. Il annonça le taux de 9.80% comparé à 3.4% pour le gouvernement Gbagbo. Il reprit tous les projets de gouvernement du Président Gbagbo pour en faire sa propriété.
Ces projets avaient déjà leur budget sécurisé par feu le Ministre M. Antoine Bouhoun Bouabré, le concepteur de la politique économique du FPI, baptisée le budget sécurisé. Cette politique permettait au gouvernement Gbagbo d’être à l’abri des prêts et autres aides financières internationales et gérer les activités gouvernementales sur fonds propres. Les recettes des ventes des produits agricoles, des recettes douanières et fiscales furent utilisées pour gérer les activités gouvernementales pendant dix ans de crise armée. Aucun centime ne fut emprunté au FMI ou la Banque Mondiale. Sur ces fonds propres, le gouvernement Gbagbo payait les notes salées laissées par l’Administration Ouattara des années 90 (6900 milliards) et de ses prédécesseurs M. Bédié et le Général Robert Guéï.
Le gouvernement Gbagbo avait aussi initié le projet de réduction des dettes extérieures à travers les PPTE (Pays Pauvres Très Endettés). Le projet de désendettement de la Côte D’Ivoire venait à se réaliser lorsque la guerre civile de Mars/Avril 2011 éclata et emporta son gouvernement.
M. Ouattara fut le grand bénéficiaire des PPTE sans même faire l’effort de concevoir une telle politique économique, lui l’expert économiste venu du FMI et de la BCEAO. Il fit des PPTE sa chose dans un souci propagandiste et diabolisant la gestion économique de son rival et prédécesseur qu’il jugeait calamiteuse et à hauteur de -4.7% de taux de croissance. Il fera croire à ses militants et sympathisants qu’il fut un homme d’état capable de juguler la crise. Pour faire beau, la françafricaine Christine Lagarde, boss du FMI publia des faux rapports de son institution afin de corroborer les dire de M. Ouattara. Il sera félicité pour son génie et talent d’économiste à redresser l’économie du pays en l’espace de trois ans de mandat. La réalité est toute autre : Le véritable taux de croissance de la Côte D’Ivoire, taux soutenu par la CIA, est de -4.7%. Ceci est le véritable reflet de la misère des ivoiriens.
Les ivoiriens ont décidé de se plaindre de la cherté de la vie et la rareté de l’argent. Pour se faire, M. Ouattara organise à quelques mois des élections de 2015, un grand salon économique en Côte D’Ivoire prévu pour Février 2014. Mme Dominique Nouvian Folloroux Ouattara ira à Paris, regrouper un contingent d’investisseurs potentiels français et juifs pour les conduire sur les bords de la Lagune Ebrié. Toujours pour faire spectaculaire, un airbus A380 est spécialement affrété aux soins du contribuable ivoirien afin de déverser ces soit disant investisseurs en Côte D’Ivoire.
M. Ouattara annula sa participation à une haute assise de l’Union Africaine afin de recevoir ses invités du jour. Aussi, il invita l’opposition à participer au salon économique, lui qui par le passé avait remué terre et ciel pour réduire le pouvoir économique de la Côte D’Ivoire et insisté à la mise en place d’un embargo sur tous les produits ivoiriens pendant la crise post-électorale. Il lui fallait réussir son coup, en préparation pour sa pré-campagne électorale. Pour cela, l’aval de l’opposition était de taille.
M. Affi N’Guessan, Président du FPI et une délégation de ce parti se rendirent à ce salon. La une des journaux pro-Ouattara titraient entre autres : L’odeur de l’émergence ! Affi sous le charme des talents d’économiste de M. Ouattara. La mayonnaise a pris et le pari gagné. Les ivoiriens retiendront que M. Ouattara est l’homme de la situation pour le bonheur des ivoiriens et pour l’émergence.
En réalité, ces soit disant investisseurs sont des potentiels investisseurs. Ils n’investiront en Côte D’Ivoire qu’après les élections et si et seulement si M. Ouattara est élu. Aussi, ces investisseurs ne sont en réalité que des fronts-maçons venus pour la première grande rencontre mondiale de leur loge en Côte D’Ivoire. Comme nous le disions plus haut, ces frères et sœurs de la loge secrète sont très solidaires. Ils sont venus nombreux soutenir un des leurs en difficultés. Tout ceci fut habilement maquillé et présenté comme un intérêt particulier à la Cote D’Ivoire et à son économie. Il n’y a plus de marchés en Côte D’Ivoire. Bouygues, Bolloré et les autres ont tout raflé depuis Avril 2011. M. Ouattara fera le pari de distraire les populations sous le poids de la misère et de renforcer ses liens avec ses frères de la loge. Les francs-maçons seront en conclave les 3,4 et 5 Février 2014 à Abidjan.
La Côte D’Ivoire est dirigée par des francs-maçons. La preuve fut les décorations des fêtes de noël 2012. Les décorations avaient des symboles sataniques de l’ancienne Egypte. Tout Abidjan était sous l’influence satanique appelée Ville Lumière. L’apothéose de cette grande messe satanique fut la mort par centaines des militants et sympathisants RDR le 1er Janvier 2013. Depuis lors, le sang des ivoiriens coule à flot. Les accidents de la circulation se multiplient par jour. L’autoroute du nord est devenue le lieu par excellence de la demande en sang humain afin de contenter le Dieu Mammon. Jamais dans l’histoire récente de la Côte D’Ivoire, l’on ne fut témoin de tant de morts par accidents. En moyenne un accident grave et meurtrier par semaine. L’autoroute du nord, récemment prolongé et aménagé est devenue un véritable mouroir. Est-ce à dire que les chauffeurs sont incompétents ou l’autoroute défaillante ou les véhicules défaillants ? Non, cela répond uniquement aux exigences sataniques.
Aussi, les populations ne sont pas non plus à l’abri des exactions et autres crimes contre l’humanité. Des génocides furent signalés à l’ouest du pays par les organisations des droits de l’homme comme Amnesty International et Global Human Rights Watch. Les auteurs de ces crimes furent identifiés mais jamais inquiétés. Ils sont libres de sévir en toute impunité. En revanche, les pro-Gbagbo sont criminalisés et jugés. Le couple présidentiel Gbagbo se trouve dans les mailles de la CPI. Aussi, le Ministre de la Jeunesse sous l’administration Gbagbo, le charismatique Charles Blé Goudé est lui aussi sur la liste des personnes à transférer à la CPI. Les autres pro-Gbagbo languissent en prison à travers le pays. Ils sont plus de 800 pro-Gbagbo en détention arbitraire et illégale.
M. Ouattara libère certains selon ses humeurs afin de contenter une frange de la population et passer pour un homme généreux et de paix. Il libère une vingtaine et embastille une trentaine le même jour pour atteinte à la sureté de l’état. Tout ceci a pour objectif de créer la diversion et la distraction au sein de l’opposition.
Tous les prisonniers libérés, le sont de façon provisoire. En d’autres termes, ils sont encore sous l’effet de la justice ivoirienne, qui pourrait les rappeler à l’ordre ou les ramener en prison si ces derniers ne font pas exactement la politique de M. Ouattara. La justice ivoirienne peut les ramener en prison à tout moment. En d’autres termes, ce sont des prisonniers en sursis.
Ces anciens détenus politiques ne savent toujours pas la date de leur futur procès. C’est le cas du Président du FPI, M. Affi N’Guessan, toujours en attente d’un éventuel procès pouvant le dédouaner de toutes malversations.
Le régime Ouattara retarde les choses jusqu’à la veille des élections 2015 avant de se prononcer. M. Ouattara veut s’assurer d’une victoire éclatante en 2015. Il tient les ficelles du pouvoir judiciaire et ruse avec l’opposition en libérant certaines personnes réclamées par ses opposants. M. Ouattara libère uniquement ceux qui ne pourront pas l’inquiéter politiquement. Il a le pouvoir de mettre fin à toutes les poursuites judiciaires même celles confiées à la CPI. En d’autres termes, il peut faire rentrer le Président Gbagbo afin de le faire juger en Côte D’Ivoire. Etant rentré en Côte D’Ivoire, l’état ivoirien peut retirer sa plainte contre le Président Gbagbo au nom de la réconciliation, une sorte d’amnistie présidentielle. Le Chef d’état ivoirien peut mettre fin à toute cette comédie juridico-politique s’il le souhaite vraiment.
M. Ouattara n’est pas pour une véritable réconciliation des fils et filles du pays. Il n’a posé aucun acte en faveur de la réconciliation. Dans un souci de distraire la communauté internationale et les populations ivoiriennes, il mit en place une Commission baptisée Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) en Juillet 2011. Cependant, il sabote de l’intérieur les activités de cette commission en tentant de saper l’autorité du Président de cette institution, M. Charles Konan Banny, soupçonné d’être un potentiel candidat aux élections présidentielles. M. Ouattara octroya uniquement 3 milliards CFA pour ce projet titanesque de réconcilier les ivoiriens. En revanche, avant même la fin des travaux de la CDVR prévue pour Décembre 2013, il créa une structure parallèle baptisée Projet National pour la Cohésion Sociale (PNCS), dirigée par une proche des proches de M. Ouattara avec un budget de 7 milliards CFA.
M. Ouattara n’a jamais posé d’actes concrets en faveur de la réconciliation. Il n’a jamais proposé des projets de loi afin d’amnistier les détenus politiques, les indemniser, leur restituer leurs avoirs et biens immobiliers et faire rentrer les milliers d’exilés politiques dans la sous-région. Au contraire, il multiplie les expéditions d’enlèvements et d’harcèlement des pro-Gbagbo.
Les services secrets de M. Ouattara enlevèrent le Ministre Charles Blé Goudé le 17 Janvier 2013. D’autres aussi seront enlevés et conduits manu militari en Côte D’Ivoire. C’est le cas de M. Jean-Yves Dibopieu, des Commandants Séka Séka, Abéhi et d’autres officiers de l’armée régulière sous le Président Gbagbo.
En termes d’harcèlement, il pesa de tout son poids en sa qualité de Président de la CEDEAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) afin d’intimider les états africains servant de refuge aux exilés ivoiriens. Il lança des mandats d’arrêt internationaux à l’endroit des anciens dignitaires du FPI. Ce fut le cas du Ministre Justin Koné Katinan, ancien Ministre du Budget sous le Président Gbagbo, accusé d’avoir détourné des milliards CFA et pour les meurtres de deux sexagénaires du RDR. L’autre baron du FPI qui fut aussi harcelé, est l’ancien Directeur du Port Autonome d’Abidjan (PAA), M. Marcel Gossio, lui aussi accusé d’avoir détourné des milliards CFA et de financer une rébellion armée contre le pouvoir Ouattara. Il fut réfugié au Maroc pendant trois ans et est rentré en Côte D’Ivoire en fanfare, reçu par le FPI et une forte délégation du régime Ouattara. Depuis un certain moment, cet homme est sur tous les plateaux télé et la une des journaux. Son mandat d’arrêt international a comme par enchantement disparu.
Ses avoirs, biens immobiliers et affaires lui sont progressivement restitués. En retour, M. Gossio fait la promotion de la réconciliation version Ouattara, parlant ne pas poser de préalables à la réconciliation.
Tous ces dignitaires du FPI rentrés ces derniers jours furent officiellement reçus par le Ministre d’état, Ministre de l’Intérieur, M. Hamed Bakayoko. Un signe fort à l’endroit de la communauté internationale et aussi de certains dignitaires du FPI encore hésitants, que le régime est résolument engagé dans le processus de paix et réconciliation.
M. Ouattara laisse le soin au Président du FPI, M. Affi N’Guessan de faire la cour à ses camarades encore en exil afin qu’ils rentrent au bercail. Le FPI a délégué des personnalités du parti au Ghana ces derniers jours afin de convaincre les camarades à rentrer. L’objectif de tout cet exercice est de démontrer aux yeux du monde que la page Gbagbo est résolument tournée et que les pro-Gbagbo ne voient aucun inconvénient à la réconciliation.
En réalité, M. Ouattara ne fait aucun effort tant au niveau de l’Assemblée Nationale qu’il contrôle à plus de 97% qu’au niveau de la justice ivoirienne. Aucune loi ne fut passée pour faciliter la réconciliation. Aucun mandat d’arrêt international n’a été annulé. Tout est en place, laissant M. Ouattara au contrôle de la situation en Côte D’Ivoire. Il tient les opposants à distance et sous sa coupole. Il leur fait du chantage à longueur de journée. Il facilita le dégel de certains pro-Gbagbo en Suisse et insista à la publication des noms et montants. Ceci avait pour objectif d’intimider les autres dignitaires encore en Côte D’Ivoire. Ce sera un véritable scandale si des membres de la Direction du parti de M. Laurent Gbagbo sont cités comme des criminels économiques. Ceci sera la fin de leur carrière politique, car dans les faits, ils seront rejetés par les populations qui voient actuellement en eux leur salut. C’est donc sur cette fibre satanique que M. Ouattara opère dans son régime. Les opposants sont devenus des véritables automates, se niant et dédisant à longueur de journée. Telle sera la situation jusqu’aux prochaines élections. M. Ouattara décidera de l’adversaire qui l’accompagnera aux élections. Pour l’instant, le Président du FPI, M. Affi N’Guessan ne peut se prononcer sur sa candidature car encore sous l’effet de poursuites judiciaires.
Aussi, ce sera le Conseil Constitutionnel qui décidera de la validité des candidatures. M. Affi ne pourra pas être un candidat car il est prisonnier de crimes économiques.
Tout candidat aux présidentielles doit avoir un casier judiciaire propre et vierge. Il doit être d’une bonne moralité. Ce qui n’est pas le cas de M. Affi en ce moment.
Il bénéficie d’une liberté provisoire et son nom et réputation n’ont toujours pas été restaurés à travers un procès en bonne et due forme. Pour l’instant c’est le statu quo, laissant libre champ à M. Affi d’organiser son parti, convaincre ses camarades de rentrer au pays et s’apprêter aux élections prochaines.
M. Affi ne sait même pas si sa candidature sera retenue même étant un vrai fils du pays contre un individu souffrant d’une nationalité douteuse. L’article à palabres, l’article 35 sera révisé sans l’opposition du FPI afin de permettre à M. Ouattara de se présenter aux élections de 2015. En d’autres termes, le vrai maitre du jeu politique, c’est bel et bien M. Ouattara, jouant le rôle du Dieu Mammon en Côte D’Ivoire. Il décide de la vie ou mort de ces « compatriotes ». Tout ce qu’il attend des populations, c’est d’être vénéré au rang des divinités. D’ailleurs, le Secrétaire Général par intérim du RDR, le sieur Soumahoro Amadou avait déclaré sans ambages : « Après Dieu, c’est Ouattara ! ». Voilà présenté le monde satanique d’un individu dont on ignore tout et dont on ignore les ambitions pour la Côte D’Ivoire. Comme sous l’effet d’un pouvoir mystique, les populations sont tétanisées et restent loin des activités de rue ou protestations afin d’éviter de se faire massacrer.
Les politiques eux aussi sont impuissants et par moment contraints par les chancelleries occidentales à coopérer avec le maitre des lieux. Nous pouvons prédire sans hésitation une victoire éclatante de M. Ouattara en 2015, un véritable plébiscite, un score soviétique.
La Côte d’Ivoire et même l’Afrique sont loin d’être sorties de l’ornière. L’Afrique est victime du produit intellectuel satanique de ses propres enfants, eux-mêmes des agents de la métropole. Voilà le triste tableau de l’Afrique, un continent d’où part le mysticisme et aujourd’hui esclave de ce même mysticisme. Vraiment ironique !
Fait à Londres le 2 Février 2014.
Nick De Bessou
Juriste & Anthropologue Politique
Président du FDRC.
Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises (FDRC).
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M. Alassane Dramane Ouattara et Le Procureur de la CPI, Fatou Bensouda: Une equipe francafricaine