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Blog politico-juridique

Afrique: Afrique - Francafrique: Sommes-nous des panafricains ou des eternels soumis?

Publié le 18 Mai 2014 par Nick de Bessou

Afrique: Afrique-Françafrique: Sommes-nous des panafricains ou des éternels soumis?

Panafricanisme ou Françafricanisme?

[Dossier spécial du FDRC]

53 ans après la proclamation des indépendances africaines, le continent noir demeure toujours sous-développé, pauvre et sous le joug néocolonial. La servitude des africains, toutes races confondues, est une triste réalité. Dans un souci d’échapper à la pauvreté, la misère, les guerres civiles, les rébellions et autres abus des droits de l’homme, nombreux ou des milliers d’africains prennent l’ultime engagement de partir loin de leurs terres ancestrales à la recherche d’un sanctuaire, un bien-être social ou un emploi décent.

Les risques pris par ces aventuriers sont énormes et souvent tragiques. La traversée en engins flottants de fortune est devenue le moyen le plus prisé par nos frères et sœurs afin d’accéder au continent européen. Nombreux africains échouent en mer et meurent noyés. Les plus chanceux sont conduits vers des centres de détention et traités avec peu d’égards ou de considération ou d’humanisme, souvent en violation flagrante des droits de l’homme et des textes portant sur le droit d’asile.

Depuis leur base ou pays d’origine, le voyage pour l’Europe se prépare et souvent dangereusement expose les concernés, souvent victimes de personnes véreuses, des trafiquants, des criminels et des autorités policières des pays nord africains, abusant de leur autorité et pouvoir.

Certaines jeunes filles sont souvent victimes de ces gens-là, abusant sexuellement d’elles, faisant d’elles des objets sexuels ou des esclaves ou candidates malgré elles pour la prostitution et la pornographie. Leurs documents de voyage sont souvent confisqués sans oublier leur argent prévu pour la traversée. Ces jeunes filles sont souvent enfermées dans des bordels ou maisons de passe afin de payer leur traversée. Elles sont forcées à se prostituer ou devenir des actrices de films pornographiques. Les moins chanceuses sont constamment droguées, violentées ou collectivement violées, souvent finissant par être infectées par le virus du VIH/SIDA ou victimes de meurtre.

Quant aux jeunes hommes, ils sont souvent pris à partie par les nationaux des pays frontaliers avec l’Europe et aussi victimes de bavure et autres abus aux mains des autorités policières ou d’immigration, souvent sur la base de la couleur de leur peau. Eux aussi ont leur document de voyage confisqués et sont quelques fois battus, violentés, emprisonnés, exploités et même sodomisés par certaines personnes chargées de leur détention.

Bien avant la traversée pour l’Europe, nombreux africains font de petits boulots afin de survivre. La prostitution n’est plus une affaire de jeunes filles. Les jeunes hommes deviennent malgré eux des objets sexuels. Tout ceci dans l’unique but d’atteindre les côtes ou rives européennes.

Quant à la traversée, le coût par personne varie selon les trafiquants. Un passager clandestin peut débourser aux alentours de 1 500 Euro. D’autres par contre, s’engagent à travailler pour la Mafia afin de rembourser leur dette ou la traversée. Ils sont souvent des vendeurs ou dealers, vendant de la drogue et cigarettes de contrebande.

En d’autres termes, l’aventure des africains est la plus cynique, déshumanisante, humiliante et abusive qui puisse exister. Ces africains le font malgré eux dans l’unique but d’échapper à la misère, les guerres civiles ou la violation de leurs droits humains.

L’on est tenté de savoir pourquoi les états africains ne peuvent-ils pas garantir un strict minimum de sécurité et de bien-être à leurs populations?

Là se trouve toute la problématique!

En effet, la plupart des états africains sont devenus indépendants dès les années 60 pour certains et vers les années 80 pour d’autres. Cependant, l’ancienne métropole ou administration coloniale fut maintenue longtemps après les indépendances afin de faciliter l’africanisation de l’administration, la formation de la Police, de l’Armée Nationale et pour l’enseignement dans les nouvelles universités africaines. Les budgets de souveraineté des états africains étaient encore aux mains des colons longtemps après les indépendances et l’est encore de nos jours.

Les leaders politiques africains de l’époque étaient forcés ou contraints de faire la demande expresse auprès du colon afin d’avoir accès à une partie du budget pour payer les services des états africains. C’est donc cette frustration qui favorisa dès 1961, la création de l’OUA.

Cependant, bien que la création de l’OUA fut une initiative noble pour les africains, ils n’étaient eux-mêmes pas encore prêts pour cette aventure pour l’avènement d’un état panafricain.

En effet, la population des bacheliers et diplômés dans toute l’Afrique fut de 3,785. La grande majorité des populations fut encore analphabète. Aussi, les colons étaient encore physiquement et visiblement présents partout dans l’administration, la Police et l’Armée. Enfin, les africains n’avaient pas non plus les moyens financiers de leur politique. Les budgets de souveraineté étaient encore aux mains des colons.

L’autre aspect crucial freinant l’application ou la réalisation du panafricanisme, fut la division des diplômés et autres bacheliers en deux catégories: Les pro-occidentaux, souvent des anciens fonctionnaires de l’administration coloniale ou des hommes politiques partageant la même vision et philosophie du colon et les nationalistes ou souverainistes, souhaitant une autonomie ou une indépendance totale des états africains et le départ des colons. Ce sont en grande partie les panafricanistes tels Nkrumah, Modibo Keita, Lumumba et bien d’autres qui furent les premiers à explorer le Panafricanisme.

Ces derniers seront à la fois combattus par leurs propres frères et les colons. Ils seront taxés de communistes, de léninistes, d’extrémistes voire de dictateurs afin de justifier soit leur renversement et ou assassinat. Patrice Lumumba passa quelques semaines à la Primature avant d’être arrêté puis assassiné, pour enfin être remplacé par le Colonel Mobutu. Kwamé Nkrumah sera renversé en 1966, lui aussi accusé d’être un communiste et un dictateur.

Nombreux africains furent dégommés du pouvoir par les colons ou la métropole car ces derniers rejetaient ou refusaient la soumission aux desiderata ou diktat des occidentaux, pour enfin être remplacés par des valets locaux ou agents, plus dociles, modérés et influençables. Ce fut le jeu politique des anciens colons en Afrique et c’est encore le cas de nos jours: Imposer à la tête de nos états des individus de leur choix, en réalité des individus sans aucune représentativité ou légitimité ou responsabilité. Ce fut le cas de la Centrafrique, le Congo belge devenu le Zaïre, la Côte D’Ivoire et nombreux états africains francophones.

En clair, le panafricanisme prenait de l’eau de toutes parts bien avant son exécution ou sa réalisation en termes de création d’un état panafricain. Nos leaders politiques de l’époque n’étaient pas encore prêts pour cette nouvelle aventure. Il fallait attendre l’africanisation de notre administration, un fort taux de diplômés, une police et une armée essentiellement composées d’africains depuis la chaine de commandement jusqu’ aux soldats de rang, une indépendance économique et financière, une monnaie africaine et une banque centrale. Nos leaders politiques étaient un peu à l’image d’adolescents exigeant de leurs parents une autonomie financière et personnelle. Ils n’avaient aucune expérience de la gestion du pouvoir, ni la politique, ni les moyens de faire du panafricanisme un succès éclatant.

Aussi, nos leaders étaient encore victimes de naïveté, pensant que les colons d’hier, leur laisseraient la gestion totale de nos états après la proclamation des indépendances. La naïveté fut aussi la source de la confiance aveugle en nos frères et sœurs proches des anciens colons.

Nos leaders politiques aspirant à l’autonomie de l’Afrique, auraient dû comprendre ou savoir que les intérêts des africains tous confondus étaient diamétralement opposés. Un groupe souhaitait la mainmise et la présence du colon en Afrique (Les Régionalistes) et un autre, souhaitait l’indépendance totale de nos états (Les Fédéralistes).

Nos leaders politiques n’avaient jamais envisagé ou anticipé la trahison ou la collaboration des nôtres, infiltrant et espionnant au nom du colon, toutes nos activités pour la création d’un état panafricain. Ce fut le cas de l’OUA, infiltré par les régionalistes, tels Senghor du Sénégal et Houphouët-Boigny de la Côte D’Ivoire. Ce sont par conséquent ces régionalistes et leurs associés qui sabotèrent de l’intérieur toutes les grandes décisions de l’organisation continentale. L’OUA fut en grande partie financée par l’entremise de ces deux Chefs d’état africains, avec des fonds occidentaux.

Les occidentaux ayant les yeux et les oreilles au sein de l’OUA, imposaient les individus épousant leur idéologie. 53 ans après la proclamation des indépendances, l’état panafricain comme souhaité, n’est toujours pas encore effectif et est plus ou moins resté un projet distant.

Suite à l’annonce de la création de l’OUA, la France s’est installée en Afrique post-indépendances en construisant des camps et ou bases militaires, forçant les nouveaux Chefs d’état à signer les Accords de Défense, imposant une monnaie coloniale, le CFA et des banques centrales BCEAO et BEAC. Désormais, la France contrôle directement les africains en imposant selon leur humeur, des individus à la tête de nos états. Ce fut le cas de la Centrafrique entre David Dacko et Jean Bedel Bokassa.

La chute du mur de Berlin en 1989 et l’instauration du multipartisme ou de la démocratie en Afrique, n’ont rien changé à l’attitude de la France. Elle demeure jusqu’à nos jours une force coloniale et esclavagiste voire néocoloniale, faisant des anciennes colonies, son pré-carré. Elle se sert de ses colonies afin d’écouler ses produits de mauvaise qualité, usant très souvent de la force, intimidation, chantage, sanctions ou menace de cessation de tous prêts et ou d’aides financières. La France n’hésite pas à renverser des gouvernements démocratiquement élus, si les gouvernants ne rentrent pas dans le jeu ou la politique africaine de la France.

Cette politique africaine de la France, est uniquement orientée vers la mainmise sur les ressources naturelles de nos états à travers les Accords de Défense, octroyant la primauté des choix et l’exclusivité à la métropole. Malgré les discours pompeux, hypocrites et flatteurs de certains politiques français en termes de mettre fin aux activités obscures de la Françafrique, cette nébuleuse a survécu tous les temps jusqu’à nos jours, faisant cycliquement sa mue et s’adaptant aux nouvelles réalités africaines.

De nos jours, les prétextes avancés par les colons d’hier devenus des françafricains, sont la lutte contre le terrorisme islamiste, l’extrémisme, l’instauration de la démocratie, la protection des droits de l’homme etc.

Cependant ces mêmes occidentaux sont les auteurs du frein à la démocratie en Afrique, massacrant directement ou par groupes interposés nos populations et violant nos droits les plus élémentaires.

En termes de démocratie, les occidentaux la pratiquent depuis plus de 300 ans. Cependant, ils n’ont jamais fait la promotion de la démocratie en Afrique post-indépendances et même au niveau de la tribune internationale ou universelle, l’ONU, encore dirigée comme un parti unique. C’est en réalité, une caution expresse et explicite à l’instauration et l’implantation du parti unique en Afrique, une sorte de caution ouverte pour la dictature et la tyrannie des nôtres sur nos populations.

Comment est-ce possible que ces mêmes occidentaux nous mènent des guerres civiles pour la simple raison que la démocratie n’est pas encore effective en Afrique ou dans certains états, alors qu’elle s’oppose farouchement à démocratiser le droit de veto au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU?

En réalité, la thèse occidentale en faveur de la démocratie en Afrique, est une thèse hypocrite. Nous soutenons plutôt la thèse de l’ex Président français Chirac, selon laquelle la démocratie est un luxe pour les africains. Cela sied très bien à l’attitude négrière et raciste des occidentaux. Les indépendances africaines furent une vue de l’esprit et de la pure distraction.

La vérité est que la proclamation des indépendances fut en réalité la proclamation de la cogérance de nos états. En d’autres termes, depuis Paris ou Londres, nos états sont gérés et ou administrés, souvent avec la complicité tacite des nôtres, installés à la tête de nos états. Il ne pouvait en être autrement dans la mesure où ces valets au pouvoir sont des pions de la Françafrique, défendant uniquement les intérêts de la métropole et le statut quo. Ce sont aussi en général des descendants et proches des anciens Chefs d’état africains de la période post-indépendances.

En ce qui concerne la cogérance de nos états, comment pensez-vous que les occidentaux nous considérant comme des sous-hommes ou des singes, puissent nous laisser la gestion entière de vastes richesses que regorge l’Afrique? Est-ce de la naïveté ou de l’ignorance?

Pour notre part, nous soutenons la thèse de la naïveté dont fut victimes nos ainés. Il ne pouvait en être autrement, car ils furent eux-mêmes des purs produits de la métropole, du système éducatif occidental et de conditionnement psychologique. Ils ont tout appris d’eux et ne savaient rien d’autres pouvant leur apporter la contradiction aux préjugés et autres mensonges parsemés à travers les livres d’histoire, les annales et encyclopédies, sans oublier la bible elle-même. Par exemple pour cette génération, le blanc est bon et généreux. Le Noir est mauvais et égoïste. Cela se traduit aussi dans le vocable ou vocabulaire français: Noir dessein, bête noire, journée noire ou encore blanc comme neige, blanc pour la pureté…

Aussi la religion occidentale a aussi conditionné nos ainés jusqu’à renier leur propre culture, histoire voire religion.

Nos ainés ont adopté le Christianisme avec un messie blanc, aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus, exactement le prototype du caucasien, selon la philosophie nazie d’Hitler. Par conséquent, tout ce qui n’est pas blanc ou européen, est absolument mauvais, kafry ou idolâtrie.

En clair, il fut virtuellement impensable que le blanc soit mauvais ou méchant. Par contre, ils acceptèrent sans broncher la thèse du noir mauvais, égoïste, sous-éduqué ou le sous-homme ou encore s’apparentant au singe.

Pour ces leaders politiques, le noir se trouve dans cette situation par la seule volonté du créateur, selon la bible. Le noir est prédisposé naturellement à servir ou à être l’esclave du blanc.

En réalité, nos ainés n’avaient pas accès aux différentes sources d’informations pouvant leur apporter la contradiction, la vérité, la vraie histoire du continent noir et finalement leur apporter l’éveil tant attendu. Ce qui n’est plus le cas de nos jours avec l’internet, une véritable bibliothèque virtuelle et accessible à tout moment et en tout lieu. Si le panafricanisme doit être relancé, il aura plus de succès de nos jours que ce ne fut le cas par le passé.

Cependant, il se trouve encore un grand nombre de choses à parfaire avant l’avènement d’un état panafricain à savoir, l’Education pertinente, des Leaders forts et des Institutions fortes.

Sommes-nous des souverainistes ou des éternels soumis?

La question reste ainsi posée à tous!

Les interprétations de la proclamation des indépendances et la gestion de nos états situeraient mieux le débat.

Dans un souci d’aider les uns et les autres à mieux comprendre les enjeux politiques de la présence des armées étrangères en Afrique, nous vous proposons un article sur les activités nocives et commerciales de l’armée française en Centrafrique:

Centrafrique : Hostilité grandissante contre l'armée française

(Alwihda Info) Rédigé par Alwihda Info - 16 Mai 2014 modifié le 17 Mai 2014 - 00:09

“ La position stratégique et militaire de la France dans la sous-région est mise à mal. Il a ainsi fallu orchestrer la tuerie des musulmans.

La scène parait banale mais illustre pourtant une hostilité grandissante contre les militaires français de l'opération Sangaris. A Bangui, des soldats français de l'opération Sangaris se sont arrêtés au niveau de Lakounga, un groupe de jeunes chrétiens se met à crier «voleurs de diamants". Les soldats français répondent aussitôt : "Voleurs de tôles des musulmans".

En Centrafrique comme dans la diaspora, des voix s'élèvent pour dénoncer un double discours entretenu par la France. Alors que la mission Sangaris est un échec, le pays tend vers la partition tandis que le génocide contre les musulmans se poursuit grâce à l'important soutien qu'a reçu la milice Anti-Balles AK, à majorité chrétienne.

Si certains parlent d'une convoitise des richesses centrafricaines, une source militaire en RCA affirme que la position stratégique et militaire de la France dans la sous-région est mise à mal. Il a ainsi fallu orchestrer la tuerie des musulmans pour le mettre sur le dos du Tchad.

« Les africains dans leur ensemble ont compris avec une sureté remarquable qu’en Afrique, là où l’armée française passe, le chaos s’en suit. La crise centrafricaine est un exemple vécu. Les antis-balaka, qui au début de la crise, combattaient à coup de machette, se retrouvent avec des armes Famas, après le déploiement de l’armée française en RCA. Cette leçon, le Tchad l’a retenue et aurait fait part à son voisin anglophone en crise. Probable raison pour le manque d’engouement des autorités nigérianes à la proposition française d’organiser le sommet consacré à la sécurité dominé par la question de Boko Haram », souligne le journaliste Mahamat Ramadane.

Le diamant centrafricain

« Certains soldats français de la Sangaris achètent eux aussi, au su de certaines autorités centrafricaines, des pierreries et métaux précieux centrafricains dans les régions du Sud-ouest de Centrafrique »,explique Johnny Yannick Nalimo, en violation du processus de Kimberly.

Ces accusations viennent se greffer à celles de viols de deux fillettes par des soldats de la force Sangaris à l'Est du pays.

« Une hostilité grandissante, avec les conséquences dommageables prévisibles »

« Pour la première fois depuis le début de l’opération Sangaris, le 5 décembre 2013, les commandos français, les 20 et 24 avril, ont été l’objet de réactions hostiles de type militaire, les obligeant à réagir en conséquence. Que ce soit à Grimari, contre d’ex-Séléka, ou au PK5 de Bangui, contre des anti-balaka, ces opérations armées se sont traduites par des une vingtaine de victimes centrafricaines. Déjà catalogués par certains Centrafricains de n’être qu’un détachement Boali Bis, les militaires de Sangaris risquent maintenant de devoir faire face à une hostilité grandissante, avec les conséquences dommageables prévisibles. En France, des voix s’élèvent contre les mauvaises conditions de vie de nos militaires et s’inquiètent de la vétusté des moyens militaires. Le bourbier n’est-il pas désormais en vue ? », souligne Didier Niewiadowski, ex-diplomate à Bangui, dans une tribune sur Rue89.com

« Le Général Soriano doit être démis de son poste »

Pour Aroarii Moroati, maire adjoint de Papeete, en Polynésie française, les soldats français « avaient fraternisé dès le début avec les Anti-Balaka, et c'est cela qui a occasionné les massacres causés par ces anti balaka vivant dans l’impunité. Les français les ont laissé faire. Le changement de cap du Général Soriano arrive trop tard. Et je vous suis bien en estimant que cet homme doit être démis de son poste. »

« Une enquête doit déterminer la responsabilité de la France »

Une enquête doit être lancée pour déterminer la responsabilité de la France puisqu'il ne faut pas seulement poursuivre les tiers mondialistes et fermer les yeux sur la responsabilité de l'Occident. Agir ainsi c'est renforcer les doutes du Tiers monde qui planent sur la crédibilité de la Cour pénale internationale (CPI), ajoute Adil Abou (Cf : Le rôle et la responsabilité de la France dans un génocide en RCA).”

Pour notre part, nos états africains seront un jour autonomes si et seulement si les africains prennent conscience de leur importance et leur place de choix ou d’honneur dans notre univers. Pour l’instant, nous sommes encore endormis, distraits, manipulés, abusés et instrumentalisés par nos propres frères et les occidentaux. Souvent ces derniers usent de la violence ou de la force afin de maintenir les choses en l’état ou le statut quo.

Dès l’instant où les africains se réveilleront et resteront éveillés, cela sera le départ pour la vraie indépendance de nos états et l’avènement d’un état panafricain. Pour l’instant, les intérêts pour le panafricanisme ne sont pas communément partagés. Les intérêts des africains en particulier les régionalistes et fédéralistes sont diamétralement opposés, empêchant le continent d’amorcer une quelconque émergence. Dès l’instant où la prise de conscience sera communément partagée et que les africains parleront d’une seule et même voix, nous serons alors inéluctablement sur la voie de créer un état panafricain, afin d’en faire le continent le plus émergent et prospère de la planète.

Nous avons pour l’occasion les hommes et les femmes pour les grands défis de notre continent. Nous avons les ressources naturelles nécessaires pour nos industries. Nous avons la connaissance et la technologie.

Cependant, il nous manque gravement la volonté commune de faire du rêve de nos ainés, une réalité et une source de bien-être pour nos populations. C’est à cela qu’il faut s’atteler dans l’immédiat.

Il nous faut instruire, éduquer, former et transformer nos populations afin qu’elles aient la volonté, le courage de se prendre en compte et prendre leur destin en mains, plutôt que d’être des éternels assistés ou soumis, la misère médiatique et politique de notre planète.

Avons-nous donc cette fibre panafricaine en nous ou sommes-nous comme par fatalité des éternels soumis?

La question reste ainsi posée!

Sommes-nous des panafricains ou des françafricains?

Panafricanisme ou Françafricanisme? That’s the question !

Fait à Londres le 18 Mai 2014.

Nick De Bessou

Juriste & Anthropologue Politique

Président du FDRC

[Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises]

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Hostilite contre l'armee francaise en Centrafrique.

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