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Blog politico-juridique

Le President du FDRC, M. Nick De Bessou, s'adresse a la nation ivoirienne pour une bonne sortie de crise.

Publié le 20 Janvier 2014 par Nick de Bessou

Le Président du FDRC, M. Nick De Bessou, s’adresse à la nation ivoirienne

Pour une bonne sortie de crise.

D’entrée de jeu, il est hautement capital de présenter les enjeux, sans prétentions aucunes, en tant que fils du continent, fils de la Côte D’Ivoire, leader d’opinions, Juriste et Anthropologue Politique.

Je ne suis plus à présenter car tout un chacun aurait un jour ou l’autre entendu ce nom quelque part ou pour avoir lu mes articles sur les réseaux sociaux, presse nationale et internationale. Cependant, mes compatriotes semblent ne pas réellement connaitre la personne derrière cette opposition farouche à la fois au régime Ouattara et à mon parti, le FPI. D’aucuns se posent la question de savoir pour qui je roule ? L’heure a réellement sonné afin de mettre les pendules à l’heure, une bonne fois pour toute.

Je suis Nickaise Usher Obou De Bessou à l’état civil, né le 22 Novembre 1968 à Abidjan, Côte D’Ivoire. Je suis originaire de la région du Fromager.

J’ai fait mes classes dans la clandestinité de 1988 à 1993, alors que je n’étais qu’un simple lycéen frustré par les désavantages sociaux des populations au profit d’un clan, les Baoulés, sous la Présidence de feu Houphouët-Boigny.

J’ai fait l’école buissonnière, prenant des risques énormes sous le régime Houphouët afin de distribuer les tracts du FPI dans les lycées, collèges et Tours Administratives. Je fus renvoyé de l’école pour « activités subversives ». Je fus ensuite inscrit dans un autre lycée en pleine année scolaire.

Les services secrets ivoiriens furent à mes trousses, car entre temps, je n’avais toujours pas mis fin à mes activités politiques. Mes parents ne souhaitent pas parler des quelques temps où ils ont dû pistonner certains officiers véreux ou sympathisants lors de mon séjour à la DST. Pour eux, cela n’a jamais existé, car ce fut un réel stigma que d’être le père ou la mère d’un enfant « tentant de déstabiliser le pouvoir du père de la nation ». Ce sont des mauvais souvenirs pour eux, et je respecte leur intimité que je dévoile partiellement ici.

Mes activités politiques se poursuivirent jusqu’à l’Université d’Abidjan où nous formions les Parents du Campus Ambiance (PCA) en 1991. Le Zouglou, danse expressive des étudiants de la cité de Yopougon n’avait aucun sens réel. Il ne représentait absolument rien. Il rimait avec alcoolisme et promiscuité. C’était triste de voir l’élite de demain être abandonnée à la prostitution, l’alcoolisme et le vagabondage. L’idée m’est venue de transposer les valeurs sociales et politiques d’un homme dont j’admirais le courage et le franc parlé (M. Laurent Gbagbo) afin de créer une philosophie propre au Zouglou et ce avec l’aide des « parents » tels Marcel Séaka (ex-Manager des PCA) et Simplice Kablan alias Ayibébou (Ex-Etudiant en Philosophie et ex-Commissaire de Police). A trois, nous avions conçu la Zougloutique ou la philosophie Zouglou.

Le mot Zouglou vient de l’ethnie Baoulé (Ethnie d’Houphouët), qui vient de « Ôti lê Zouglou » (Ils sont entassés là comme des ordures).

Les étudiants que nous étions, fumes entassés dans les cités universitaires, démunis de tout, et comme l’hyène (Gboglo Koffi), devions nous nourrir des carcasses et autres ossements afin de survivre. Ceci fut le titre phare de notre groupe musical, diffusé courant Mai 1991. Je fus chargé de la promotion écrite et médiatique et la diffusion du Zouglou en qualité d’Impresario du groupe.

Je passais expliquer la philosophie dans les journaux, dans les deux chaines de télé que comptait le pays et imposer la ligne directive aux futurs artistes Zouglou.

Les problèmes des étudiants étaient aussi vécus sous d’autres formes, par les populations. Elles aussi n’avaient pas de logements décents, pas d’emploi, aucun accès aux soins gratuits etc. En d’autres termes, la société ivoirienne était en crise, une crise profonde depuis la tête de l’exécutif jusqu’au citoyen lambda.

La rareté de l’argent et l’élitisme avaient créé une nouvelle classe de citoyens, victimes d’une corruption congénitale indescriptible. Tout le monde souhaitait appartenir au parti au pouvoir (PDCI-RDA) ou tout au moins être un valet ou un bras séculier afin de survivre. Les principes les plus nobles avaient foutu le camp. Les hommes et les femmes vendaient leur service d’une manière ou une autre afin d’être dans les bonnes grâces. Les jeunes filles et les étudiantes se prostituaient ou furent violentées par des pervers intouchables de la classe politique. En d’autres termes « Ôti lê Zouglou » ou un chaos social.

Nos concerts à travers le pays furent une prise de conscience des populations et une grosse inquiétude pour le pouvoir. Les cachets des concerts étaient repartis pour financer les activités de notre organisation syndicale la FESCI et aussi apporter un minimum de confort aux étudiants totalement démunis en leur offrant des tickets de bus et des souches pour les restaurants.

Les services du CNOU (Centre National des Œuvres Universitaires) s’intéressèrent à nous, car dirigés à l’époque par un gendre du Président Houphouët, l’Ambassadeur Vincent Zinsou. Encore là, les services secrets s’intéressèrent à nous avec des intimidations de toutes sortes. Les intimidations étaient telles que je fus convaincu par mes parents de poursuivre les études à l’étranger.

Mes parents se sont grossièrement endettés avec des millions de nos francs afin de corrompre certains officiers de Police à l’aéroport de Port-Bouët et m’inscrire dans une université anglaise.

J’ai obtenu une Maitrise en Droit Communautaire (UA, UE) et une Maitrise sur l’Anthropologie Politique de la civilisation anglo-saxonne. Avant la fin de mes études, je fus repêché par une organisation des droits des exilés et refugiés en qualité de Advice & Development Manager à Bromley Refugee Network le 10 Juin 1997.

Je n’ai jamais rencontré le Président Gbagbo et il ne me connait même pas. Je ne dois pas ma première Mercedes toute neuve à hauteur de plusieurs millions de CFA à un quelconque poste administratif au sein du gouvernement Gbagbo. Je ne dois pas l’achat de ma première résidence non plus au gouvernement Gbagbo. Tout ce que j’ai comme possession, est le fruit de mon dur labeur. Sans faire dans la vantardise, je n’ai rien à envier à un ministre européen. Les ministres africains n’ont pas de salaire mais ils se servent plutôt dans les caisses de l’état. Par conséquent, je ne peux les considérer comme des modèles. Eux aussi, je n’ai rien à leur envier. La différence entre eux et moi, l’un est intègre et l’autre est corrompu. Une fois le pouvoir chute, cet individu dégringole pour se retrouver au bas de l’échelle sociale.

Ce fut le cas des ministres sous Houphouët, ministres qui furent régulièrement entretenus par le Président Gbagbo. Finalement, il décida de proposer une loi pour les anciens hommes d’état et hauts fonctionnaires afin de leur garantir un minimum de sécurité financière. C’est cette loi dont bénéficièrent MM. Bédié et Ouattara, leur octroyant véhicules de commandement, garde rapprochée de leur choix, un salaire mensuel et une résidence. En d’autres termes, les ministres africains ne m’impressionnent pas du tout. Les postes ministériels ne sont pas non plus dans mes calculs.

Je lutte pour une répartition plus ou moins équitable des retombées financières du pays. Apporter un minimum de confort aux populations à savoir logements décents, emploi, éducation de qualité pour les jeunes, soins gratuits ou à portée des bourses, une retraite décente etc.

Toutes ces choses pour lesquelles nous envions tant l’Europe, peuvent se réaliser en Afrique. Ce fut le cas sous le Guide Libyen Mouammar Kadhafi, de son vivant. Ce n’est pas une question de couleur de peau mais plutôt d’un courage ambitieux et d’une indépendance politique et économique.

Nous continuons à servir de valets pour les occidentaux 60 ans après les indépendances. Quelle bêtise humaine ! Et pourtant, fièrement nous célébrons ces jours inutiles une fois l’an. A quand notre indépendance réelle ?

Ce fut le combat du Président Gbagbo et c’est ce qui m’a séduit chez cet homme. C’est la raison pour laquelle j’ai pris tous les risques par le passé et continue d’être « une peste pour certains ».

Je souhaite la libération totale de nos états africains et non pour la poursuite de postes ministériels. Comment avec mon salaire de ministre pourrais-je satisfaire les besoins de mon village, mon canton, ma région et mes amis et connaissances ? Que fait donc le gouvernement ? N’est-ce pas une porte ouverte au détournement de deniers publics ? Qui serais-je ? Un corrompu comme le souhaite tant mon ancien maitre ou un homme libre et fier de s’affirmer ? Est-il important de vivre dans un luxe insolent avec une piscine pleine de sang de mes compatriotes et des voisins qui mangent périodiquement ? Où se trouve la fierté ou la réussite ? Comment pensez-vous que ces pauvres gens nous regardent ? Nous bénissent-ils ou nous maudissent-ils ? Dormons-nous d’un sommeil profond ou d’un seul œil ? Sommes-nous réellement libres dans la tête et dans nos mouvements ? L’argent et le prestige valent-ils mieux que notre honneur et nos principes ?

Pour cela je préfère me ranger comme le Président Gbagbo du côté du peuple afin de dormir tranquillement. Le sommeil est très important dans la vie d’un homme. Le mien est superbe car je ne regarde pas au-dessus de mes épaules ou ne court pas dans tous les sens à l’entente de coups de feu ou bruits de bottes. Je suis en paix avec moi-même et c’est le plus important.

Il y a un prix pour tout être humain sur terre. Le mien est la satisfaction des conditions de vie de nos populations. Une fois cela fait, proposez- moi un poste et je l’accepterai volontiers afin de vous accompagner à les rendre plus performants à l’image de nos anciens maitres occidentaux. Pour l’instant, un pouvoir assis dans le sang de mes compatriotes ne m’intéresse guère. Si certains sont intéressés, qu’ils acceptent ces propositions.

En Zouglou, nous soutenons que les moutons se baladent ensemble mais n’ont pas le même prix. Veuillez analyser cette pensée philosophique, messieurs et mesdames afin de connaitre l’homme que je suis.

Je pense avoir été aussi clair comme l’eau de roche. Passons désormais aux propositions de sortie de crise.

En ce qui concerne l’état chaotique de nos sociétés africaines, il faut remonter à deux périodes essentielles de l’histoire africaine. L’une fut la période des indépendances, très bâclée par nos ainés et l’autre la période du multipartisme aussi bâclée, car dans les faits, seule l’élite ou les intellectuels savaient la notion de cette chose certes venue d’ailleurs mais qui anthropologiquement est d’origine africaine.

Nos politiques n’ont pas réellement expliqué aux populations dans les moindres détails ce que signifiait le multipartisme ou la démocratie. Au contraire, une interprétation aussi malicieuse fut servie aux populations, comprenant l’introduction de la religion et l’ethnie dans l’ARENE politique. L’on ne vote que selon les intérêts régionaux ou ethniques ou religieux. Les compétences intellectuelles ou l’expertise du candidat aux présidentielles ne nous intéressent pas du tout. C’est plutôt une affaire de telle ethnie ou telle religion qui prétend avoir la majorité démographique, et le tour est joué. Cela créé une crise profonde car les autres ethnies se verront lésées dans la distribution des postes administratifs. Ce fut le cas sous Houphouët, sous Bédié et sous Ouattara. Cette politique sélective peut être baptisée Ivoirité ou rattrapage ethnique selon le concepteur.

La crise créée par une telle politique est la négation même de la notion de nation. L’on fait plutôt la promotion d’un groupe ethnique ou d’une religion. Cela créé des frustrés. La frustration créé la haine. La haine créé la violence. La violence arrête tout épanouissement économique du pays. Cela a aussi pour corolaires la crise financière et le chômage ethnique ou technique. Encore une autre crise sociale pointant à l’horizon avec des répercussions subversives. En d’autres termes, nous créons des crises inutiles et partons d’une simple crise à une crise armée. Voilà planté le décor de nos états africains.

Nous sommes en crise depuis les indépendances. Crise politique, économique, crise sociale et crise armée. Tout ceci est de notre faute et des occidentaux. Ils préfèrent ce chaos constitutionnel afin de mieux nous contrôler et exploiter abusivement nos ressources naturelles et maintenir leurs populations dans une opulence insolente. Finalement, ce sont eux qui ont le culot de nous dire qu’ils nous accordent des prêts et aides financières, avec bien entendu notre argent retenu à hauteur de 50% au trésor français. Nous avons en retour la fierté de parler en termes de coopération nord-sud. Vraiment lamentable pour des intellectuels et professeurs d’universités ayant fait l’Europe ou les Etats Unis.

Nous brandissons nos diplômes obtenus à l’étranger comme des trophées afin de manipuler nos populations analphabètes et illettrées. Nos diplômes et nos connaissances ne nous servent à rien car incapables d’appliquer les théories obtenues à l’étranger aux réalités de nos populations.

Comme des vautours et vampires, nous exploitons nos populations déjà sous le poids énorme de la misère après le passage des occidentaux. Nos populations sont doublement victimes de nos actions égoïstes et personnelles et aussi par les occidentaux. En d’autres termes, les occidentaux et les politiques sont les véritables bénéficiaires des retombées financières. Les populations sont abandonnées dans la misère la plus absolue et cela de nos propres mains. Quand elles tentent de se rebeller, elles sont matées, punies, torturées et assassinées sur l’autel des intérêts. Voilà planté le décor N. 2 de nos états africains.

Travaillons-nous pour les autres ou pour nos populations ? Comment souhaitez-vous que les occidentaux nous traitent ? Comme des personnes intelligentes et sensées ou comme des singes et corrompus ?

Pour nombreux parmi nous, peu importe ce que les autres pensent de nous, pourvu qu’on soit riche et vu, c’est l’essentiel. C’est la troisième crise morale frappant l’exécutif et le citoyen lambda.

La politique en Afrique, c’est une affaire de gros sous et rien d’autres. Les populations devront se débrouiller comme « Gboglo Koffi ou l’hyène » et se nourrir à partir de nos poubelles et sacs à poubelles. Avec une telle mentalité, nous ne sommes pas prêts de sortir de l’ornière.

Car dans les faits, les personnes se rangeant du côté des populations sont combattues de l’intérieur (ses propres frères) et de l’extérieur (les occidentaux). Ils vivent mieux chez eux et encouragent le bordel chez nous. Et cela ne nous interpelle jamais. Pourvu qu’on soit riche ou dans l’opulence, l’on peut s’offrir des châteaux loin de la misère de nos compatriotes. Est-ce de la bêtise humaine ou la manifestation de notre génie intellectuel ? Développer d’autres pays au détriment de son propre pays. Vraiment ridicule ! Impensable mais vrai ! Les africains le font avec fierté !

Le Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises (FDRC) fut créé le 23 Mars 2013 afin d’accompagner la démocratisation, la vraie, de nos états africains. Nous ne sommes l’ennemi de personne et l’ami de personne. Nous sommes pour les intérêts supérieurs de nos états africains et nos populations ayant subi 400 ans d’esclavage, victimes d’une colonisation meurtrière et d’un néocolonialisme négrier.

En ce qui concerne les propositions de sortie de crise réussie et parfaite, les politiques des deux bords en Côte D’Ivoire doivent jouer franc jeu. Ils doivent mettre de côté leur orgueil et se départir de leur ligne partisane pour le bonheur des populations. La réconciliation est une chose possible en Côte D’Ivoire. Cependant, les politiques ont tellement instrumentalisé les populations qu’elles se regardent en chiens de faïence.

L’entière responsabilité revient au régime ivoirien, afin de créer les conditions propices pour une réconciliation réussie. Pour l’instant, la réconciliation est diversement interprétée par les politiques. Cela tarde à apporter le bien-être à nos populations.

Les populations, pour certaines ont mis leur confiance dans le régime actuel, en les votant. L’heure n’est plus à savoir qui a réellement gagné les élections de Novembre 2010. Tous pour autant que nous sommes, avons une part de responsabilités dans la crise actuelle. L’on ne peut indexer un groupe et se dédouaner soi-même.

En ce qui concerne les poursuites judiciaires, elles peuvent se régler politiquement. Sois le régime est à la recherche de la justice, dans quel cas ils confirment les charges pesant contre les détenus et les juger. Ainsi, le régime devra en faire autant pour les criminels de son camp. Si tel n’est pas le souhait du régime, il devra libérer immédiatement tous les détenus, les indemniser, leur restituer tous leurs biens et les réintégrer dans leur domaine socio-professionnel. Cela pourra apaiser les frustrations, ce qui dans les faits, est un bon départ pour la réconciliation. En clair la justice doit se poursuivre mais de façon équitable ou pas du tout.

Pour les cas du Président Gbagbo, son épouse Simone Gbagbo et son Ministre Charles Blé Goudé, dans les mailles de la CPI, c’est encore une autre affaire politique. L’état ivoirien peut prendre la décision courageuse de les juger au pays. Une fois rentrés, l’état peut retirer sa plainte contre eux au nom de la réconciliation.

En ce qui concerne la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) ayant bénéficié de nos propositions pertinentes à travers son partenaire occidental Concordis, propositions qui furent reprises en grande partie lors de la présentation des travaux de la Commission le 15 Novembre 2013. Cela est une fierté mais elle ne nous satisfait toujours pas.

La réconciliation ne se décrète pas. C’est une affaire nationale et non l’affaire d’un parti politique ou d’un homme d’état. Tous autant qu’ils sont furent des acteurs dans la crise actuelle. Par conséquent, ils ne peuvent être des acteurs, des juges et jury dans une affaire les concernant.

Ils doivent s’éloigner de la Commission et la rétrocéder au clergé et à la société civile. Cela suscitera la confiance des uns et des autres à parler franchement et se pardonner mutuellement.

Nous vous proposons nos résolutions, principalement à l’endroit des politiques de tous les bords y compris le Chef d’état ivoirien. Nous leur conseillons d’établir une feuille de route et un calendrier de 6 mois afin d’arrondir tous les angles.

Le Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises (FDRC) :

LE FRONT POPULAIRE IVOIRIEN (FPI).

  • Exhorte le FPI et partis associés à réclamer l’état de droit dans les plus brefs délais.
  • Exhorte l’opposition à changer de stratégie(s) pour la reconquête du pouvoir.
  • Exhorte l’opposition à convoquer une réunion tripartite avec l’Union Africaine et le gouvernement ivoirien afin de créer des conditions propices pour des élections ouvertes, libres, justes, démocratiques et apaisées.
  • Exhorte le FPI et les autres partis politiques à boycotter les élections de 2015 si les conditions ou reformes électorales ne sont pas satisfaites.
  • Exhorte le FPI et les autres partis politiques à refuser de participer aux élections de 2015 si le programme DDR n’est pas satisfait. Exiger le Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des forces combattantes (FRCI et supplétif Dozo), n’ayant pas légalement droit au port d’armes. Encaserner ces forces trois mois avant les élections et confier la sécurisation des élections aux FDS, l’ONUCI et les forces de l’UNION AFRICAINE.
  • Exhorte le FPI à exiger la dissolution de la CEI et à revoir sa composition de façon équilibrée et non sur la base des accords de Marcoussis de 2003, devenus caduques.
  • Exhorte à revoir et réviser le listing électoral de 2010 (4 millions 590 219 votants) et le réactualiser en tenant compte des milliers de décès, des milliers d’exilés et les jeunes ayant atteint l’âge mature pour le vote. S’assurer que les nouveaux naturalisés de la loi sur l’Apatridie du 23 Août 2013, ne figurent pas sur le listing électoral et ce en conformité avec le code de la nationalité et la période de grâce ou d’observation de 5 ans requis.

Celles qui seront ajoutées sur le listing électoral sont uniquement les personnes naturalisées par déclaration. Cependant, le gouvernement garde par devers lui les chiffres officiels. Par conséquent, pour plus de clarté et une élection apaisée, ces naturalisés ne doivent pas non plus figurer sur le listing électoral de 2015.

LE CHEF D’ETAT IVOIRIEN, M. OUATTARA.

  • Vous interpelle à annuler toutes les poursuites judiciaires contre les personnes jouissant de la liberté provisoire dans un souci d’apaisement, de pardon et de réconciliation.
  • Vous interpelle de libérer dans les plus brefs délais tous les prisonniers politiques et militaires en attente d’un procès ou déjà jugés et qui purgent une certaine peine.
  • Vous interpelle à annuler purement et simplement les procédures judiciaires en cours contre l’ex-Première Dame Simonne Ehivet Gbagbo afin de contenter sa famille biologique et politique, les populations et faciliter la réconciliation.
  • Vous interpelle à libérer dans les plus brefs délais le Ministre Charles Blé Goudé afin qu’il puisse prendre part à la tête de son mouvement politique le COJEP, à la décrispation du climat politique et à la réconciliation.
  • Vous conseille de sommer l’Assemblée Nationale afin que les députés puissent tabler sur les projets de loi aux fins de la réconciliation, le retour des exilés, la réhabilitation et dédommagement des anciens ministres du gouvernement précédent et leurs résidences, le dégel de leurs comptes bancaires et la restitution dans la mesure du possible des résidences et véhicules des leaders politiques et militants LMP.
  • Vous conseille de dissoudre le PNCS qui dans les faits n’inspire pas du tout confiance. Confier la gestion de la réconciliation à la société civile et au clergé pour plus de confiance, d’intégrité et d’indépendance politique ou partisane.
  • Vous encourage à engager des discussions de haut niveau avec l’opposition avec la participation de l’UA comme intermédiaire ou médiateur pour la bonne gestion du pouvoir d’état, la réconciliation, la révision des textes et composition de la CEI, les conditions d’éligibilité, un contrat politique entre partis en cas de victoire ou défaite d’un groupe politique et la supervision des élections de 2015 par des émissaires de l’UA.
  • Vous interpelle à restaurer dans les plus brefs délais l’état de droit et la démocratie.
  • Vous interpelle à réhabiliter les forces régaliennes telles la Police et la Gendarmerie.
  • Vous interpelle à mettre sur pied un nouveau programme DDR, à démobiliser les supplétifs Dozo et les renvoyer dans leur zone géographique, à cantonner ou à encaserner les FRCI occupant illégalement les villes, villages et hameaux et finalement à proposer aux députés un projet de loi sur la refonte de l’armée, une véritable armée républicaine selon l’esprit et la lettre de l’Accord Politique de Ouagadougou.
  • Vous interpelle à faire des droits de l’homme la prunelle de vos yeux.
  • Vous conseille de démissionner en tant que Président de votre parti en conformité avec l’article 54 de la constitution de juillet 2000 et attendre que le congrès du RDR vous confirme comme le candidat du parti aux élections de 2015.

LES COMBATTANTS DE LA LIBERTE ET DEMOCRATES.

  • Exhorte les démocrates ivoiriens à se réveiller, à braver la peur et réclamer dans la discipline leurs droits constitutionnels.
  • Exhorte les démocrates ivoiriens et les populations à faire un bilan exhaustif du gouvernement actuel et prendre les décisions qui s’imposent.
  • Interpelle les démocrates afin d’accentuer des pressions énormes sur le gouvernement ivoirien et faciliter la libération pure et simple de tous les prisonniers politiques et militaires.
  • Interpelle les démocrates à travers le monde afin qu’ils se penchent sur les conditions médicales des prisonniers politiques et militaires sans oublier les bénéficiaires de la liberté provisoire. Exhorte les démocrates à travers le monde à lever des fonds afin de faciliter des visites médicales pour les prisonniers politiques, militaires et les bénéficiaires de la liberté provisoire, très souvent sans ressources financières due en grande partie au gel des avoirs.

LE PRESIDENT DU PDCI-RDA ET MILITANTS/SYMPATHISANTS.

  • Exhorte les militants du PDCI-RDA à se désolidariser du groupement politique le RHDP, source de la misère et la paupérisation des populations.
  • Exhorte le Président du PDCI-RDA, M. Bédié à prendre des décisions courageuses pour défendre l’intérêt supérieur des ivoiriens qui souffrent le martyr sous M. Ouattara.
  • Exhorte le Président Bédié à travailler d’arrache-pied avec l’opposition pour la restauration de l’état de droit, la démocratie, la réconciliation et la paix en Côte D’Ivoire.
  • Veillera à résoudre par la négociation, dialogue, explications et dénonciation les crises et conflits nés du déficit démocratique en Côte D’Ivoire.
  • Réitère son attachement au processus de démocratisation et à la résolution des crises en Afrique et en Côte D’Ivoire en particulier.
  • Rappelle à tous qu’il est une cellule PANAFRICAINE, intellectuelle, scientifique et politique créée le 22 mars 2013 à Londres, Royaume Uni.

Fait à Londres le 20 Janvier 2014.

Nick De Bessou

Juriste & Anthropologue Politique

Président du FDRC.

Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises (FDRC).

nickdebessou.over-blog.com

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M. Nick De Bessou, Juriste & Anthropologue Politique, President du FDRC.

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