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Blog politico-juridique

CPI/Cote D'Ivoire: Changer de strategies pour liberer le President Gbagbo (Extrait No2 du Dossier integral)

Publié le 3 Novembre 2013 par Nick de Bessou

CPI/Côte D’Ivoire : Changer de stratégies pour libérer le Président Gbagbo.

Un appel solennel à la mobilisation intensive et actions d’envergure.

[Extrait No2 du Dossier intégral].

Tous les maux de la société ivoirienne, les problèmes sociaux et politiques sont l’œuvre d’un seul individu : M. Alassane Dramane Ouattara.

Il est inutile de prétendre que les problèmes affectant les populations n’ont rien de politique. Les personnes n’ayant pas pris part aux élections de Novembre 2010 ou prétendant être neutres, sont aussi victimes de la politique de M. Ouattara.

L’absence de paix, de démocratie, des droits de l’homme, de sécurité des biens et des personnes, la cherté de la vie, le chômage technique et ethnique, le rattrapage ethnique, l’éducation, les salaires bloqués et sans avancement, la santé pour tous, la pension et retraite, la rareté de l’argent et bien d’autres affectent tout le monde sans distinction. Seuls le clan Ouattara et ses Ex com. bénéficient des retombées financières du pays. Ils ne se gênent même pas à étaler leur richesse mal acquise et dans le sang des ivoiriens.

Cependant, nous ruminons impuissants notre colère et notre ras-le-bol dans nos salons privés, en attendant qu’un miracle quelconque s’opère. Pendant que nous attendons ce geste divin, nous mourons de faim, de maladies ou sous les balles assassines des FRCI. Il est évident que le gouvernement actuel ne vienne jamais à améliorer les conditions des populations puisque dans les faits, elles sont heureuses de leur sort.

Une nouvelle mentalité combattive s’impose à tous. La diaspora doit changer de tactiques pour imposer sinon forcer le changement. Les populations ivoiriennes doivent aussi forcer l’avènement d’une société plus juste, égalitaire, tolérante, démocrate et profitable à tous.

L’appel à la mobilisation intensive et actions d’envergure.

  • Aux associations des consommateurs victimes de la cherté de la vie et la rareté de l’argent en circulation : Sortez manifester votre ras-le-bol en occupant les capitales et villes aussi longtemps que nécessaire. Refuser de payer les factures de la CIE/SODECI jusqu’ à la révision des taxes sauvages ajoutées et au retour des factures normalisées et à portée des bourses.
  • Aux associations et syndicats des élèves et étudiants : Votre système éducatif est en sérieuse panne. Vos diplômes n’ont aucune valeur hors du pays car de mauvaise qualité : Sortez des classes manifester votre ras-le-bol pour des classes à effectifs pléthoriques, sans micro, toilettes, restaurants, équipements didactiques, le cout élevé des inscriptions, l’inscription en ligne, l’occupation des cités universitaires par les FRCI, le manque de salles de TD, d’amphis, de cars de transport, de bourse et bien d’autres choses. Occuper les rues, capitales et villes aussi longtemps que nécessaire.
  • Aux associations et syndicats des transporteurs : Garez vos véhicules afin de mettre fin aux tracasseries routières et au racket des FRCI. Manifestez votre ras-le-bol jusqu’à ce que vous obteniez gain de cause. Exigez la réduction du cout de l’essence et du gasoil et bien d’autres choses affectant votre profession.
  • Aux associations et syndicats des travailleurs, fonctionnaires et agents de l’état : Restez loin de vos lieux de travail et occupez les rues aux côtés de vos enfants déscolarisés et les associations des consommateurs pour les salaires souvent impayés, en retard, bloqués et sans garantie de hausse, d’avancement et de promotion.
  • Aux médecins, infirmiers, infirmières, sages-femmes, filles et garçons de salles, agents des hôpitaux et établissements sanitaires : Arrêter immédiatement le travail et exiger des meilleures conditions de travail, la garantie de l’emploi jusqu’à la retraite, un statut particulier ou une grille salariale décente, la hausse des salaires et les avancements sociaux, la sécurité du personnel soignant et des hôpitaux et bien d’autres revendications d’ordre professionnel. Assurez uniquement un service restreint pour les urgences jusqu’à la satisfaction de vos doléances.
  • Aux chômeurs diplômés et aux enfants et jeunes déscolarisés : Occupez les artères des grandes villes, capitales jusqu’à ce que gain de cause s’en suive. M. Ouattara vous a promis un million d’emplois. Cependant, il n’embauche que ses militants. Les concours professionnels sont aussi l’objet de rattrapage ethnique.
  • Aux partis politiques : Exiger la restauration de l’état de droit, la démocratie, la justice pour tous, la fin de l’impunité, la libération pure et simple des détenus politiques et militaires, le retour des exilés, la révision de la composition de la CEI, l’encasernement des FRCI, la réhabilitation des forces régaliennes en les équipant d’armes à feu, moyens de locomotion et de communication, la restitution des postes de Police et Gendarmerie encore illégalement occupés par les FRCI, la restitution des camps paramilitaires tels la BAE aux éléments de la Police, la mise en place d’un nouveau programme DDR, la loi sur la refonte de l’armée, le rapatriement des Dozo dans leur sphère géographique et bien d’autres choses de nature à faire évoluer la vie politique en Côte D’Ivoire. Organiser des marches et sit-in d’envergure à travers le pays. Multiplier les meetings géants à travers le pays jusqu’à ce que le gouvernement ivoirien satisfasse toutes vos doléances.
  • Aux forces régaliennes (Police et Gendarmerie) : Exigez la réhabilitation de vos corps, unités, de vos lieux de travail (postes de Police et Gendarmerie), la restitution des postes de Police et Gendarmerie, des camps militaires et paramilitaires, la dotation en armes à feu, moyens de communication et de locomotion, le désarmement des éléments ou supplétifs Dozo dans les postes de Police et des corridors, la démobilisation et rapatriement des supplétifs Dozo jouant les rôles régaliens, l’amélioration des conditions de travail, la hausse des salaires et la restitution des avantages sociaux accordés sous l’administration Gbagbo, la fin du rattrapage ethnique à la tête des chaines de commandement et au sein des unités, la revalorisation des concours d’entrée à la Police et Gendarmerie sur la base des diplômes et non du rattrapage ethnique, la loi sur la refonte de l’armée et du statut des corps chargés de la sécurité etc. Occuper les rues, ministères de tutelle, camps et autres lieux stratégiques ou névralgiques jusqu’à la satisfaction de vos doléances. Désobéir à la hiérarchie militaire et refuser d’accomplir vos missions et taches régaliennes.
  • Aux populations ivoiriennes : Prenez la rue pour soutenir les différentes actions des associations et syndicats en guise de soutien et pour l’amélioration du paysage politique et économique du pays. Manifestez-vous pour vos enfants déscolarisés, sans emploi, victimes des balles assassines des FRCI, victimes de la drogue et de la prostitution, la cherté de la vie, l’absence de sécurité pour vos biens et personnes, pour l’intimidation constante des FRCI, les soins médicaux très élevés, les hôpitaux sous-équipés et bien d’autres choses. Vous devez occuper les rues jusqu’à ce que les conditions changent ou que le pouvoir abdique.
  • Aux planteurs et producteurs de cacao, café, palme à huile, hévéa, noix d’acajou et autres : Refusez de vendre vos produits à vil prix. Exigez un prix décent fixé par l’état. Exigez la fin des tracasseries des FRCI dans les plantations et villages. Exigez le départ des FRCI des villages et exigez la fin des tracasseries routières. Exigez des statuts de producteurs et une prise en charge médicale. Exigez la construction des dispensaires, centres de santé, équipement des établissements sanitaires, l’éradication de certaines maladies tropicales et le bitumage des pistes villageoises pour le transport des marchandises.
  • Aux parents des victimes et victimes de Septembre 2002, Novembre 2004 et la crise post-électorale de 2010/2011 à nos jours : Revendiquez que justice soit rendue à toutes ces victimes.
  • A la diaspora ivoirienne : Multiplier les marches, sit-in désormais devant les chancelleries Ivoiriennes, françaises, anglaises, américaines, les institutions internationales telles l’ONU, l’Union Européenne, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés, Amnesty International, RFI, France 24, BBC, CNN et bien d’autres jusqu’à ce que les choses changent en Côte D’Ivoire.

Il est très important de retenir ceci : La pression et les actions éclatées à travers le pays paralyseront toutes les activités mais et surtout attireront la presse étrangère à diffuser fidèlement la misère indescriptible de nos populations sous M. Ouattara, la chose qu’ils ont déposée à la tête de la Côte D’Ivoire. Nous les mettrons devant les faits accomplis quitte à eux de nous venir en aide et dégager le tyran Ouattara ou d’assister les FRCI à massacrer les populations manifestant aux mains nues.

Avant de clore cet appel solennel que nous souhaitons tous historique et fructueux, nous allons aborder brièvement un pan du chapitre sur la politisation de la CPI.

En effet, du 11 au 12 Octobre 2013, les états membres de l’UA se sont réunis à un sommet extraordinaire en vue d’un retrait massif du statut de Rome. Ce sommet a créé des Tsunami à travers la communauté internationale. Des officiels occidentaux furent dépêchés très rapidement à Adis Abéba, Ethiopie afin de convaincre par les moyens habituels (accords de prêts et aide aux états, financement des projets de gouvernement, intimidation, chantage etc.) les Chefs d’état réunis, gonflés à bloc d’en découdre avec une CPI raciste et aux ordres des occidentaux. Au finish, la communauté internationale a concédé des gages majeurs quant à la poursuite judiciaire contre le Président Kenyan M. Kenyatta et son Vice-Président M. Ruto, avec comme cerise sur le gâteau, l’immunité accordée aux Chefs d’état en exercice.

Que faut-il donc retenir ?

La pression et la détermination des africains ont poussé la CPI, pourtant une juridiction dite indépendante, à s’aligner sur la décision de la communauté internationale. En clair, la CPI a plutôt suivi la politique de la communauté internationale plutôt que de suivre ses propres prérogatives de juger des criminels internationaux. En d’autres mots la CPI est politisée et aux ordres.

La libération définitive du Président Gbagbo sera uniquement faite sous la pression politique et non à travers des actions juridiques. Comme nous le soutenions plus haut, le Président Gbagbo est un otage politique, donc une solution politique s’impose. Il est du devoir des ivoiriens d’exiger par les moyens conventionnels et pacifiques la libération définitive d’un des leurs, injustement incarcéré, le Président Gbagbo.

La libération du Président Gbagbo ne doit pas faire peur à la communauté internationale et au Chef d’état ivoirien. La libération du Président Gbagbo facilitera très rapidement l’apaisement politique et la réconciliation en panne sèche.

Les ivoiriens, tous comme un seul homme doivent exiger la libération définitive du Président Gbagbo. Ils ne doivent plus jamais laisser passer un seul instant sans qu’ils n’occupent les artères des grandes villes et capitales sans oublier les chancelleries à travers le monde.

Selon Gervais Coulibaly dans lecrid’abidjan.net du 30 Octobre 2013 :

« Une libération de Laurent Gbagbo aurait fait beaucoup de bien à la Côte d’Ivoire. J’aurais souhaité aujourd’hui, pour l’homme Laurent Gbagbo, qu’on accède à la requête de nos avocats de lui accorder la libération. Ensuite, pour notre grande famille politique, cela allait redynamiser un peu la grande famille et nous donner de l’espoir. Et, ensuite, pour la Côte d’Ivoire, ça aurait été un grand coup pour aller à la réconciliation. Donc, pour moi tout le monde gagnait à la mise en liberté, même provisoire du président Laurent Gbagbo. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Nous sommes un peu déçus mais, nous ne perdons pas espoir que ce n’est que partie remise, et que très bientôt, nous aurons le plaisir de le voir remis en liberté totale, à défaut, au moins une liberté provisoire».

Ivoiriens ! Ivoiriennes ! Vous êtes devant votre destin ! Faites le choix le mieux indiqué pour le changement dans notre pays ! Vous ne devez plus être habités ou angoissés par la peur et mourir indignement ! L’Afrique toute entière vous regarde !

Fait à Londres le 30 Octobre 2013.

Nick De Bessou

Juriste & Anthropologue Politique.

Président du FDRC.

Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises.

Directeur de Communication de www.moacinter.com

nickdebessou.over-blog.com

@nickdeBessou1

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M. Nick De Bessou, Juriste & Anthropologue Politique, President du FDRC et Directeur de Communication de Moacinter.com

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Ivoiriens ! Ivoiriennes ! Vous êtes devant votre destin ! Faites le choix le mieux indiqué pour le changement dans notre pays ! Vous ne devez plus être habités ou angoissés par la peur et mourir indignement ! L’Afrique toute entière vous regarde !

Nick De Bessou.

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