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Blog politico-juridique

Insecurite galopante: Les FRCI et les Dozo, une menace securitaire pour les populations ivoiriennes.

Publié le 24 Octobre 2013 par Nick de Bessou

Insécurité galopante : Les FRCI et les Dozo, une grave menace sécuritaire pour les populations.

L’on ne le dira pas assez que depuis l’accession au pouvoir du putschiste devenu Chef d’état ivoirien, M. Ouattara, les populations vivent constamment dans une psychose sans pareille. Il ne se passe pas un seul jour sans que des bavures et exactions de toutes sortes ne soient exercées sur les innocentes populations. Le Chef d’état ivoirien, conscient de son impopularité et son illégitimité, autorise les exactions sur les populations qu’il juge réfractaires ou récalcitrantes. En mal de publicité, il pense pouvoir se faire accepter dans l’esprit et le cœur des ivoiriens en investissant villes, villages et hameaux, forçant les populations souvent jugées de pro-Gbagbo à une sorte de pacification voire de docilité.

Les FRCI et les supplétifs Dozo sévissent en toute impunité et jouissent d’une immunité particulière. Ces soldats de fortune, souvent analphabètes et sortis des écoles coraniques ou de la pègre abidjanaise sont les éléments essentiels de la Gestapo du Chef d’état ivoirien. Ils sont commis à des taches spéciales comme la terreur, la traque, les tortures et assassinats des personnes jugées ou taxées de pro-Gbagbo. En d’autres termes, ils policent la nouvelle Côte D’Ivoire version Ouattara, imposant la dictature mandingue mais et surtout imposer l’image d’un dictateur, un tyran que l’on veut abusivement faire passer pour un messie-économiste, un homme de paix, un démocrate, un visionnaire, un rassembleur, un bâtisseur bref la meilleure chose qui ne soit arrivée à la Côte D’Ivoire depuis les indépendances.

Cependant, si le Chef d’état ivoirien avait toutes ces qualités, l’on n’aurait point besoin des FRCI et Dozo pour qu’on le sache. Cela s’imposerait naturellement. C’est justement parce que cet individu a des tares inimaginables que l’on s’évertue à le présenter sous d’autres facettes.

M. Ouattara est loin de prétendre être toutes ces choses que ses militants tentent maladroitement de nous imposer. C’est un incompétent notoire, un inculte politique, un putschiste, un corrompu, un affairiste, un génocidaire et un mythomane professionnel. Le contraire nous aurait étonnés. Les ivoiriens ont des yeux pour voir et ils ont vu la différence entre ce soit disant « sauveur des ivoiriens, avocat des sans voix et des populations du nord », un véritable tyran, un fasciste et son prédécesseur le Président Gbagbo, le père de la démocratie ivoirienne, que M. Ouattara et ses malfrats de suiveurs tentent de salir en le taxant de « xénophobe et de dictateur ». Jusqu’à nos jours, ni M. Ouattara encore moins M. Bédié n’ont pu apporter un semblant de preuves contre cette légende africaine vivante. Ils nous servent à longueur de journée leur haine maladive malicieusement habillée d’allégations gratuites.

Cependant, si le Président Gbagbo était un dictateur, pourquoi serait-il allé chercher des exilés comme MM. Ouattara et Bédié de leur cachette, leur accorder des avantages sociaux, des salaires mensuels à hauteur de plusieurs millions CFA par mois, une garde rapprochée de leur choix, des résidences et un statut d’ancien chef d’état ? Ceci s’appelle-t-il la dictature selon les incultes de Ouattara et Bédié ?

Quant à eux, les soit disant « démocrates », ont-ils fait mieux pour les anciens ministres du gouvernement Gbagbo ?

La réalité est qu’ils détiennent avec fierté la Première Dame Simonne Gbagbo et traque de jour comme de nuit les anciens dignitaires de l’administration Gbagbo en exil.

Est-ce cela la preuve que MM. Ouattara et Bédié sont des démocrates ? Non ! Loin de là !

Ce sont plutôt des tyrans en puissance et rien d’autre. Le vécu des ivoiriens n’est pas plus reluisant que ce fut sous le Président Gbagbo. Des centaines de prisonniers politiques et militaires, des milliers d’exilés, des milliers de déplacés internes, des centaines de familles dépossédées de tous leurs biens parce qu’elles sont de la mauvaise ethnie ou du mauvais groupement politique. Avec tous ces faits, MM. Ouattara et Bédié ont le culot d’appeler leur bienfaiteur, Le Président Gbagbo « un dictateur, un tyran ». Si le ridicule tuait ! Cependant, seul un tyran peut reconnaitre son collègue. Le Chef d’état ivoirien vient de faire arrêter 11 partisans du Président Gbagbo qui sont actuellement détenus à la MACA.

10 des 11 détenus politiques ont passé 13 jours entre les mains de Koné Zacharia au camp Génie, subissant des tortures inimaginables. Le 11e détenu a passé 6 jours à la DST. Tous ces détenus furent enlevés au quartier Gesco, à Yopougon, fief du Président Gbagbo. Ils ont été tous inculpés par le Juge Coulibaly Ousmane, du 8e Cabinet.

Cette violation grave des libertés individuelles fut signalée le Lundi 21 Octobre 2013. Cependant, M. Ouattara soutient mordicus que les droits de l’homme sont enseignés au secondaire. Un véritable mensonge pour distraire la communauté internationale. Cet individu passe le plus clair de ses heures à véhiculer des contre-vérités, masquant sa dictature et la tyrannie qu’il fait subir aux populations refusant sa légitimité.

Les FRCI et les Dozo posent un réel danger, un danger permanent pour la quiétude des populations. Ils violent, volent, tuent, abusent des populations, intimident, assassinent sans que cela ne puisse émouvoir « le Président reconnu par la communauté internationale », son allié M. Bédié et les membres du gouvernement. Ceci est d’autant plus naturel ou la norme de maltraiter les militants LMP ou pro-Gbagbo pour avoir soutenu « le gouvernement illégitime de Gbagbo » pendant la crise post-électorale. Les premières et grandes victimes sont les ethnies ou groupes ethniques autre que les Dioula et Baoulé.

Les Dozo, ces chasseurs traditionnels venus du nord de la Côte D’Ivoire, furent associés aux effectifs des FAFN devenu FRCI en mars 2011, pour combattre les forces régulières de la Côte D’Ivoire.

Depuis la prise d’Abidjan et de certaines grandes villes, ces chasseurs traditionnels se sont reconvertis à la sécurité et au maintien de l’ordre. Ils opèrent en toute quiétude avec des armes de guerre flambant neuf, des lance-roquettes et grenades. Ils pillent, violent, volent, intimident et assassinent les populations et souvent les forces de l’ordre.

Selon L’inter du 27 Septembre 2013. Sécurité et défense : Les dozo, un os dans la gorge du pouvoir.

« En effet, face à la recrudescence des attaques, notamment dans la région de Yamoussoukro, la capitale politique de Côte d'Ivoire, attaques attribuées aux dozo, le ministre Koffi Koffi a cru bon de monter au créneau pour interpeller ceux-ci. A Toumodi où il était le mardi 23 septembre 2013, il a mis en garde tous ceux qui tirent sur les forces de sécurité, en l'occurrence les Dozo : « il y a des gens qui se promènent en armes et qui les utilisent contre les forces légales.

Nous ne sommes pas dans la jungle, à l'ère des animaux. Nous n'allons plus accepter et tolérer cela. Nous ne voulons plus avoir en face, des dozo ». Ces propos du ministre de la Défense traduisent le ras-le-bol des autorités ivoiriennes face aux comportements des chasseurs traditionnels ».

La confrérie des Dozo a cru bon à son tour de monter au créneau pour se faire entendre de la manière la plus désinvolte suite à la sortie du Ministre Koffi Koffi.

Le Chef des Dozo de Toumodi, Lamoussa Diabaté : « Le gouvernement a donné un ordre. Mais, nous les Dozo, nos patrons sont Cherif Ousmane et Koné Zacharia. Nous attendons l’ordre du Commandant Koné Zacharia ! ».

Voilà qui est clair. Ces supplétifs Dozo ne reconnaissent même pas l’autorité de l’état ivoirien. Ils ne répondent uniquement aux ordres des chefs rebelles Cherif Ousmane et Koné Zacharia.

En d’autres termes, cette armée de chasseurs traditionnels a pour commandement deux chefs rebelles, récemment promus au sein des FRCI de M. Ouattara. Donc nous avons les FRCI d’une part avec sa propre chaine de commandement et les supplétifs Dozo avec une autre chaine d’autre part.

Tout ceci dans un état qui se veut règlementé, civilisé, démocratique. Comment ne voulez-vous pas que les violations des droits de l’homme et les assassinats soient impunis, lorsque le Chef d’état ivoirien ne maitrise ni les FRCI, sa création et les Dozo ?

C’est un désaveu cinglant au gouvernement ivoirien mais pire la confirmation que les populations sont tristement exposées à d’autres exactions de toutes sortes. Elles ne sont pas encore sorties de l’auberge. Telle est la triste réalité !

Selon L’Intelligent d’Abidjan-16/10/2013

« Le village de Gribouo, situé à 15 km de Buyo, chef-lieu de préfecture dans la région de la Nawa, a passé un lundi noir, veille de la fête de la Tabaski. Trois morts par balles ont été enregistrés dans la même soirée du lundi, trois autres jeunes gens dont le président des jeunes ont été blessés. Une banale histoire de soupçon de vol de cabosses de cacao a été à l’origine du drame dans ce paisible village où communautés étrangères et autochtones Kouzié vivaient jusque-là en harmonie. Elles se partagent les vivres, parcourent les mêmes chemins et entretiennent des limites de champs. Tel est le cas entre le malheureux Guédé Gnépoh, jeune paysan dont le champ de cacao est séparé de celui de Bélem Oussou, paysan burkinabé par une limite bien connue des deux. Ce lundi 14 octobre 2013, raconte notre source villageoise qui donne l’information, Guédé Gnépoh se rend dans sa plantation où il trouve Belem Oussou déjà sur les nerfs, ayant constaté que des cabosses ont été cueillies sur ses cacaoyers. Pour lui il ne saurait y avoir un autre voleur que son voisin Guédé ».

Selon Aujourd’hui : Côte d’Ivoire : Ces dozos qui défient l ‘Etat ivoirien. Octobre 21 2013

« Deux ans qu’ils se sont autoproclamés agents de sécurité, deux ans que leurs forfaits et méfaits occupent les colonnes des journaux au quotidien. Ils n’obéissent à une autorité autre que la leur. Combien de préfets et sous-préfets, combien de policiers et gendarmes n’ont-ils pas défié ? Les dozo tuent et pillent en toute impunité. Il y a eu Zuénoula où un village a vécu l’enfer pour un régime de banane. Le cas le plus flagrant avant Buyo est celui de Yamoussoukro. Gendarmes et policiers y ont péri sous les balles des dozo. Et quand le ministre de la défense va à la rescousse et demande clairement le départ des dozo, en retour ces derniers menacent et narguent les autorités.

C’est à croire qu’il existe un état dozo dans l’Etat de Côte d’Ivoire, le ‘’dozoland’’ comme disent certains ivoiriens ».

Les Dozo ne sont pas les seuls auteurs de crimes de sang en Côte D’Ivoire. Les FRCI (Forces Républicaines de Côte D’Ivoire), anciennement FAFN (Forces Armées des Forces Nouvelles), branche militaire du RDR de M. Ouattara, viennent en tête en termes de violations flagrantes des droits de l’homme, viol, vol, braquages, hold-up, racket, prise d’otages, tortures et assassinats.

En effet, les FRCI furent créées le 17 Mars 2011 à l’Hôtel du Golf par le candidat perdant des élections de novembre 2010, M. Ouattara. Sans aucune gêne et sans mandat constitutionnel, il s’auto-proclame Président de la République de Côte D’Ivoire avec le soutien stratégique et complice de la communauté internationale. Il « signe un décret » portant sur la création de « l’armée de Côte D’Ivoire », essentiellement composée de rebelles du nord et quelques déserteurs de l’armée régulière.

Fait important : Le sieur Ouattara n’avait aucun privilège, aucune prérogative afin de signer un quelconque décret portant sur la création d’une armée. Le 17 Mars 2011, lui et ses collaborateurs fraudeurs furent retranchés au Golf Hôtel, son quartier général, sous la haute surveillance du tandem franco-onusien. Il n’était pas encore « investi » comme l’homme à diriger la destinée du pays. Sa soit disant investiture vint le 11 Mai 2013 à Yamoussoukro, après que l’UA ait forcé le Conseil Constitutionnel à se dédire.

Cette armée de fortune essentiellement composée de voyous, coxers, paysans, gnambro, délinquants, prisonniers, violeurs, voleurs et des membres de la pègre abidjanaise, tous issus du nord de la Côte D’Ivoire et des pays de la sous-région avec le Burkina Faso en tête, est sans formation militaire, inorganisée, désarticulée, analphabète, amatrice et très indisciplinée. Cette armée, bras séculier de M. Ouattara est auteur de plusieurs exactions, crimes de sang, crimes économiques, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocides. Les victimes se comptent par milliers même si le gouvernement ivoirien tente maladroitement de réduire les chiffres. Ces soldats se sont partagé le pays qu’ils dirigent selon leur humeur. Ce sont les grands fossoyeurs de l’économie du pays. Le Chef d’état ivoirien est impuissant quant à imposer un certain ordre dans le pays. Il préfère qu’ils s’enrichissent et sabotent l’économie du pays plutôt que de penser à le « déboulonner ». Les règlements de comptes entre factions FRCI sont très courants avec des conséquences dévastatrices.

Selon le Blog d’Alain Doh Bi du 22 octobre 2013. :

« ABIDJAN : Ce Mardi 22 Octobre 2013, à 07h55mn, des éléments FRCI mécontents dirigés par un dénommé "Commandant Koné" ont lancé une attaque simultanée sur la Caserne de la Brigade Anti Emeutes (BAE) de Yopougon-Gesco et contre le Camp de la Gendarmerie d’Agban, nous a confié une source militaire sous l’égide de l’anonymat. Ces FRCI disent avoir été oubliés par le régime Ouattara, a ajouté la même source.

Les populations dans les environs des deux sites stratégiques attaqués sont enfermées chez elles. "On est caché dans la maison", a précisé un riverain de la BAE Gesco joint au téléphone. La situation est toujours confuse, même si les tirs ont baissé d’intensité vers 08h20mn, heure d’Abidjan.

Pour rappel, les supplétifs FRCI, combattants pro Ouattara détiennent toujours les armes de guerre à eux distribués par Ouattara et ses soutiens lors de la Crise post-électorale. Si certains ont été intégrés dans la nouvelle armée de Ouattara, plusieurs sont toujours désappointés et déçus de leur mentor, attendant les promesses de butin de guerre et d’intégration dans les rangs des FRCI. Ces ex-combattants pro Ouattara sont devenus des coupeurs de routes, des braqueurs, des milices et bandes armées qui se payent sur les populations civiles ivoiriennes, accroissant l'insécurité sur toute l'étendue du territoire ivoirien ».

L’indice sécuritaire de la Côte D’Ivoire dispute la même place que l’Iraq, la Libye et la Somalie. La Côte D’Ivoire est devenue en deux ans une destination très dangereuse pour les touristes, les occidentaux et les ivoiriens de la diaspora taxés de pro-Gbagbo.

Ce pays, jadis un havre de paix et de stabilité, est devenu grâce au Chef d’état ivoirien, une véritable poudrière, une poudrière identitaire, une prison à ciel ouvert, un non mans land.

Le Chef d’état lui-même conscient de l’insécurité légendaire qu’il a lui-même créée, change sa garde rapprochée au jour le jour sans oublier son lieu de résidence. Cet homme qui soutenait en 2000 vouloir apporter le chaos en Côte D’Ivoire si sa candidature n’était pas retenue, est le principal responsable de la menace sécuritaire pesant sur les populations. Il préfère s’envoler pour des destinations exotiques afin de pouvoir dormir comme il le faut. L’on le surprend régulièrement en train de ronfler à des sommets africains. Telle est la triste réalité de l’individu qui soutient devant ses maitres blancs que la Côte D’Ivoire « is back » et ouverte « aux investissements ».

Qui est cet investisseur, sans âme et conscience, qui ira investir dans un tel pays où les compagnies occidentales sont soumises à un racket mensuel par les ex Com ?

Si les investisseurs se signalaient aux portes de la Côte D’Ivoire, l’économie ivoirienne actuelle, sous haute perfusion, aurait connu un semblant d’amélioration. Les populations sont trois fois plus pauvres qu’elles ne l’étaient sous l’administration Gbagbo. Seuls le clan Ouattara et ses chiens de guerre ont accès à l’argent de l’état ivoirien.

Ahizi Aka Daniel, président du PIT, interpelle Alassane Ouattara sur sa gouvernance:

« De 49%, aujourd’hui nous sommes à 61% de taux de pauvreté en Côte d’Ivoire face à un taux de croissance de 9,8%. Cette croissance est motivée par des capitaux qui ne tiennent pas compte des ivoiriens. La croissance profite aux multinationales. Elles investissent et repartent avec les richesses du pays. Cette richesse ne profite pas aux Ivoiriens. C’est une croissance dangereuse ».

Publié par L'Intelligent d'Abidjan | Le 22/10/2013.

Le Chef d’état ivoirien, un soit disant économiste international pour avoir servi au FMI et à la BCEAO et dont les occidentaux et ses analphabètes de militants vantent maladroitement et abusivement les mérites, est incapable de juguler la crise financière que traverse le pays. La cherté de la vie et l’inflation vertigineuse n’ont jamais connu un semblant de « solutions ». Il n’a aucune politique économique claire pouvant situer les uns et les autres sur la marche économique du pays. Comme un véritable amateur et incompétent notoire, il se cache derrière les chiffres flatteurs et manipulés à souhait par Christine Lagarde, la patronne du FMI et marraine françafricaine du sieur Ouattara.

Le Chef d’état ivoirien est incapable de faire la différence entre les priorités du pays donc des populations et leurs priorités à eux, faire du tapage médiatique ou du bling-bling.

Comment comprendre que pendant que les populations meurent de faim et sont constamment victimes de violence inouïe de la part de sa soldatesque, le Chef d’état trouve nécessaire de faire décorer certains individus même à titre posthume ?

Cet évènement futile, puéril et en déphasage avec les problèmes sociaux des populations répond uniquement à une seule chose : Se positionner au cœur des débats internationaux afin d’attirer la sympathie de la France et des prêts pour un régime moribond, liberticide, génocidaire, corrompu et en perte de notoriété et de vitesse.

Selon la publication Facebook de DTR du 22 Octobre 2013 :

« La distinction ce lundi 21 octobre 2013 par la Grande chancelière Henri Dagri Diabaté, dans l’Ordre National de la République de Côte d’Ivoire, le grade le plus élevé de l’Etat ivoirien, à titre posthume de Jean Hélène, de son vrai nom Christian Baldensperger, journaliste français Correspondant de RFI en Côte d’Ivoire mort assassiné à Abidjan le mardi 21 octobre 2003, mort assassiné comme des dizaines de milliers d'ivoiriens de la crise politico-militaire qui eux ne seront malheureusement pas distingués ... est une initiative du ministre de la Communication de Dramane Ouattara, Affoussiata Bamba-Lamine. C'est une initiative du ministre de la communication de Dramane Ouattara, comprenez donc que cette distinction d'un journaliste "FRANÇAIS CORRESPONDANT DE RFI" qui vient juste maintenant est de la COMMUNICATION, un appel à l'aide et à la France, et à Rfi, d'un dozogouvernement en perte d'image qui en ce moment a sérieusement besoin d'un peu de propagande sur les médias français, en l'occurrence Rfi.

À bon entendeur ... DTR ».

Le Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises (FDRC) :

  • s’indigne devant ces pratiques barbares, anticonstitutionnelles et un manque de civisme des Dozo et des FRCI semant la psychose partout sur leur chemin.
  • Interpelle le Chef d’état ivoirien à mettre hors d’état de nuire toutes ces bandes armées, les non combattants possédant des armes de guerre, les Dozo et les FRCI.
  • Interpelle le Chef d’état ivoirien à mettre en place dans les plus brefs délais un programme DDR, l’encasernement des FRCI et le rapatriement des Dozo dans leur sphère géographique.
  • Interpelle le Chef d’état ivoirien à saisir l’Assemblée Nationale pour la loi sur la refonte de l’armée, une véritable armée républicaine, professionnelle et respectueuse des droits de l’homme.
  • Interpelle le Chef d’état à réhabiliter les forces régaliennes (Police et Gendarmerie) en leur fournissant armes à feu, moyens de locomotion et de communication. De réhabiliter les postes de Police et Gendarmerie actuellement illégalement occupés par des hordes de Dozo et de FRCI.
  • Interpelle le Chef d’état ivoirien à initier des discussions de haut niveau avec la direction du FPI afin de s’accorder sur la politique économique, la libération des prisonniers politiques et militaires, le retour des exilés, l’apaisement politique et la réconciliation.
  • Interpelle le Chef d’état ivoirien à restaurer l’état de droit, la démocratie, le respect des libertés individuelles et constitutionnelles des citoyens ivoiriens.
  • Interpelle le Chef d’état ivoirien à mettre un frein dans les plus brefs délais à l’impunité sous toutes ses formes, à laisser libre champ aux magistrats de faire leur travail sans influence politique et partisane.
  • Interpelle le Chef d’état ivoirien à se mettre au-dessus des partis politiques et mettre un terme dans les plus brefs délais au rattrapage ethnique qui ne fait que diviser et aliéner les populations.
  • Veillera strictement à la satisfaction des points énumérés ci-haut et encouragera ou dénoncera le gouvernement en cas de progrès ou de mauvaise gouvernance.
  • Veillera à résoudre par la négociation, dialogue, explications et dénonciation les crises et conflits nés du déficit démocratique en Côte D’Ivoire.
  • Réitère son attachement au processus de démocratisation et à la résolution des crises en Afrique et en Côte D’Ivoire en particulier.
  • Rappelle à tous qu’il est une cellule intellectuelle, scientifique et politique créée le 22 mars 2013 à Londres, Royaume Uni.

Fait à Londres le 22 Octobre 2013.

Nick De Bessou

Juriste & Anthropologue Politique.

Président du FDRC.

Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises.

Directeur de Communication de www.moacinter.com

nickdebessou.over-blog.com

@nickdeBessou1

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L'artiste reggae Tiken Fakoli en compagnie des Dozo.
L'artiste reggae Tiken Fakoli en compagnie des Dozo.

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